1-Une stratégie énergétique
L' IRC défend une approche géostratégique, la seule à même de nous permettre de rebâtir une culture de puissance pour préserver les intérêts vitaux des Français dont ceux des agriculteurs et des éleveurs. Il est ainsi préférable de ne pas trop se pencher sur la diversité extrême des systèmes d'exploitation, surtout pour s' y perdre, mais bien de se focaliser d'abord sur quelques principes fondamentaux, puis de préciser ensuite les moyens d'action les plus efficaces pour atteindre l'objectif central de sortie de l'économie pétrolière.(article central-Partie 2)
Cet angle d'attaque nous semble le meilleur pour plusieurs raisons:
1) Les agriculteurs et les éleveurs sont fondamentalement des producteurs d'énergie! Il n' y a en effet pas de prospérité économique possible sans auto-suffisance alimentaire, sans souveraineté alimentaire, surtout dans un monde en expansion démographique encore forte jusqu'en 2040!
2) Si dans le monde rural seulement 7 à 8% d’actifs sont concernés par l’agriculture, la plus grande emprise et le maillage du territoire sont bien ceux du monde paysan, ce qui nous intéresse ici au premier chef...
3) Une consommation accrue par les Français de protéines végétales est un axe incontournable, ce qui induira de fortes mutations qu' il est indispensable de soutenir par une stratégie d'ensemble cohérente dans la durée.
4) Les exploitants sont souvent déjà présents sur les quatre grands axes d' investissement définis par l'IRC sur le dossier énergétique:
-l' alimentation (bilan énergétique renforcé avec moins d'intrants en amont)
-le transport avec la production d'oléagineux ou de biobuthanol (carburant).
-la production d'autres formes d'énergie pour d'autres usages, grâce à l'utilisation des bâtiments agricoles (panneaux voltaïques) ou de l'espace disponible (éoliennes), l' utilisation de la biomasse, d' oléagineux remplaçant comme combustible le fuel des chaudières , de biogaz...
-de manière plus restreinte, le logement, des produits ou sous-produits pour la construction ou l'isolation comme la paille, le chanvre, la ouate de cellulose, le marché du bois... En outre, l'artificialisation des sols est un problème crucial qui doit être abordé frontalement: on doit y mettre un terme!
Comme nos importations de pétrole nous coûteront 400Md sur 10 ans, pour sortir de ce système et organiser des mutations profondes, l'IRC envisage des investissements massifs en proportion sur 5 ans, soit en théorie par grand axe plusieurs dizaines de millards d'euros...
2-Les principes
-L'Etat doit veiller à la création d'un marché énergétique viable!
L'autosuffisance alimentaire et l' indépendance énergétique renvoient clairement à la question de notre souveraineté, à l'idée d'une France libre! Malheureusement nous sommes clairement ici sur un enjeu de pouvoir en ce sens où la culture étatique de notre classe politique au niveau national a muté en néo-impérialisme ouvertement affiché avec le projet de l'Union européenne, structure idéale pour y organiser de fait son impunité totale. Cela se traduit par un sabordage en règle de toute initiative contraire au maintien d'une culture de rente au profit des grands groupes pourtant préjudiciable au plus grand nombre. Le dossier de l'huile végétale pure (HVP) en témoigne, comme aujourd'hui celui des algocarburants. L'équipe au pouvoir à partir de 2012 doit nécessairement s'engager dans la voie d' une restriction des dépenses de l'Etat sur une part importante des 25Md par an perçus au titre des taxes Tipp et TVA sur les carburants.
-L 'Etat doit garantir les prix de l'huile végétale à un niveau élevé, en faire une filière rentable pour les producteurs, une forme de substitution à la fonctionnarisation nous renvoyant à une autre époque de la déprise rurale, leur permettant ainsi une visibilité importante sur le moyen terme.
-Il en va de même pour la production de biogaz, y compris à partir de l'exploitation directe du bois (filière initialement autrichienne), celui-ci pouvant servir alors de carburant!
-Une fois la rentabilité de cette filière assurée, le niveau de TISRE (ex-Tipp/TVA) ainsi que les prix des autres productions énergétiques doivent muter (cf-Partie 1 tableau de bord fiscal et TISRE) puis être ajustés de manière cohérente.
-En extension d'une logique autarcique, le rôle de l'Etat doit consister essentiellement à assurer cette importante transition par le déploiement massif de moyens financiers, à donner des impulsions décisives limitées dans le temps tout en laissant leur libre-arbitre à la multiplicité des acteurs sur le terrain.
Au-delà de la filière touristique, le monde rural ne peut prospérer véritablement grâce à la pluri-activité, pour éviter le risque de n'en faire qu' une échappatoire, que si l'on conserve une dynamique positive de développement. Une stratégie énergétique globale ne peut que contribuer à conforter cette dynamique-là! Elle fera donc l'objet par l'IRC d' un combat politique acharné tant le verrou politico-technocratique se révèle difficile à briser...
3-La méthode
Le développement de cette politique énergétique passe par un mécanisme simple de compensation entre territoires sur la base du pourcentage maximal autorisé de terres affectées à la production d'oléagineux, par exploitation, avec un taux de 10% pour la plaine, jusque'à 40% pour la moyenne montagne et la haute-montagne.
Ce dispositif pourrait être décliné ou étendu pour d'autres productions (bioethanol à partir de ressources non alimentaires etc...), et adapté dans les territoires ultra-marins, en tenant compte notamment de la filière algocarburant qui présente un rendement à l'hectare sensiblement supérieur, jusqu'à 600 tonnes à l'hectare par an, dans des conditions d'exploitation toutefois très particulières (cf BFS-sortie de l'économie pétrolière).
Ainsi sur le colza ou le tournesol, alors qu'on oscille entre 550 et 900 litres par Ha, le prix de rachat par l'Etat se situerait autour de 0,8 euro le litre (un prix au-dessus du seuil de rentabilité pour l'exploitant au vu des expériences déjà menées, et se situant au niveau du prix actuel du fioul). Ce dispositif serait pris en compte dans la réforme fiscale portant notamment sur l'ensemble des filières énergétiques, puisqu'il faut avoir à l'esprit que sur la filière du bois de chauffage, les exploitants fixent déjà le prix de la corde sur celui du fioul juste avant l'hiver... (cf-article central Partie2) Le coût estimé pour l'Etat serait donc inférieur à 1000 euros par hectare, au final autour de 5-6Md par an pour un apport actuel de Tipp-TVA de l'ordre de 25Md au budget de l'Etat, pour un soutien moyen par exploitation d'environ 14000 euros sur cette filière...
Le manque à gagner pour l'Etat ne nous intéresse pas vraiment ici (la gestion saine des finances publiques doit se jouer ailleurs), il s'agit de péréniser une logique d'ensemble, de faire en sorte que les exploitants puissent anticiper à plus long terme, notamment pour les régions défavorisées!
4-Mesures complémentaires
Ces autres mesures complèteront le dispositif. Par ailleurs, dans le cadre d'un recouvrement de notre souveraineté monétaire et d'une prise de distance par rapport à l'Union européenne, il est sûr que le maquis de subventions qui existe aujourd'hui en sera singulièrement éclairci à terme sans que ce soit au détriment des exploitants...
a) à l'échelle des marchés internationaux et de l'Union européenne
-La profusion de normes initiée par les Etats puis relayée par l'Union européenne constitue un enjeu souvent négligé, alors qu'elle ajoute pourtant au surenchérissement des coûts d'exploitation pour les agriculteurs-éleveurs et pour bien d'autres entreprises, pour un coût d'adaptation évalué à 35Md par an... L' IRC y mettra largement un terme! La France n'a en effet que faire d'un duplicata bureaucratique à l'échelon européen de notre propre haute-administration, surtout si c'est pour développer au final un système confus, dégoûtant par ailleurs un certain nombre de bénéficaires des aides auxquelles ils ont droit, masquant le désengagement global de l'Etat! Ainsi, la nouvelle loi, dite de modernisation agricole est un monument du genre en matière de réglementations et de rigidités, jusqu'aux sanctions pénales... (cf- Partie 1 sur la réforme de l'appareil d'Etat). Rappelons simplement que les aides «européennes» ne sont que françaises, la France étant contributrice nette au budget de l'Union!
-Une politique de prix ne peut se passer de la constitution en amont de stocks stratégiques, de réserves alimentaires gérés par l'Etat pour produire aussi un effet de lissage sur les prix. Les pratiques spéculatives de certains exploitants sur les grandes productions céréalières seront plus sévèrement encadrées, a fortiori puisque les externalisations négatives ne sont aujourd'hui pas prises en compte, comme on le constate sur le prix du blé ou de la paille pour la filière de l'élevage...
-L' IRC rétablira un système de quota d'importations, mieux que des taxes à l'import au niveau national, instaurera tout de même la TVA sociale pour limiter l'effet de dumping lié au coût salarial plus bas. On ne peut pas oublier que des prix bas supposent une politique déflationniste de bas salaires alors qu'il n' existe que des prix justes ou non! Nous organiserons à l'invers sur 2 à 5 ans la baisse de la TVA sur les produits alimentaires français (à 100%) jusqu' au niveau minimum (5,5% ou autre), créant par la-même un différentiel sur les prix plus conséquent par rapport aux productions étrangères, de l'ordre de 20% !
-Nous y intégrerons aussi une dimension environnementale occultée, le transfert d'eau via les importations de fruits et légumes notamment. En effet, il est singulier que l'Espagne exporte aussi facilement des productions agricoles alors qu'une large partie de son territoire est en stress hydrique, au point de générer de vives tensions liées à la co-gestion des ressources en eau avec le Portugal. Il s'agira de revenir à la raison à partir de 2012!
-Il est inadmissible pour l'IRC qu'on abaisse le degré d'exigence des consommateurs par rapport aux productions mises sur le marché, aussi seules les importations de produits de qualité seront acceptées, à l'image de notre mode de vie et même à l'image de la réputation de notre pays en terme de qualité de vie.
-L' IRC promeut une politique francophone volontariste sur ce dossier lourd qui touche à la question de l'auto-suffisance alimentaire pour nombre de pays!
b) à l'échelle nationale
-Un tableau de bord fiscal pour le secteur énergétique et une TISRE, taxe intérieure sur les ressources énergétiques sont des dispositifs indispensables en matière de justice fiscale, pour une structuration cohérente du marché de l' énergie. (cf-Partie 2)
-On restructurera un réseau bancaire pour un soutien effectif au secteur productif, tout comme les règles de fonctionnement des mutuelles type MSA. Si le Crédit agricole est devenu une grande banque mondiale, les effets bénéfiques de ses pratiques «mutualistes» sur l'économie agricole sont pour le moins discutables...
-La qualité des productions doit être un objectif en lui-même pour ne pas porter atteinte à la dignité des consommateurs, même les plus démunis. Ainsi, l'IRC défendra l'interdiction de certains produits alimentaires portant atteinte à la santé des consommateurs sur le moyen terme (taux de graisses saturées, taux de sucre), ou présentant une qualité dégradée par rapport à un standart même non labellisé.
-L'exigence d'une certaine qualité de vie est également un objectif nécessitant une limitation de l'usage d'intrants ayant des conséquences environnementales notables, voire une interdiction de certains produits comme l’insecticide systémique Cruiser 350.
-Le prix du lait se stabilise souvent en dessous des coûts de production, aussi la suppression des quotas laitiers à horizon 2015 pourrait-elle être préjudiciable, surtout pour les exploitations de montagne aux plus faibles gains de productivité du travail et plus forts coûts de collecte du lait qu’en plaine. L'IRC défend donc comme système de quotas le modèle canadien qui a largement fait ses preuves!
-Mais en matière de politique de prix, la principale mesure consiste évidemment à démanteler les grands groupes de la distribution alimentaire qui écoulent 85% de la production française, puisqu'aucune justification à la concentration n'est pertinente sauf à laisser jouer à ces entreprises (parfois familiales) le rôle de fermiers-généraux au détriment des consommateurs. Ceci fera l'objet d'une loi anti-cartel.
-De plus, les contrats mis en place au 1er janvier 2011 entre producteurs et acheteurs seront revus, et étendus au-delà des secteurs du lait et des fruits et légumes. D' une durée minimale de 3 à 5 ans, ils fixeront à l'avance les volumes et les prix auxquels seront achetés les produits.
-L' Etat doit également intervenir à limiter la concentration des groupes semenciers, notamment si celle-ci porte préjudice au maintien de la biodiversité et orchestre une privatisation du vivant par brevetage au détriment du bien commun sur la durée.
-La France dispose d'une marge de manoeuvre et de relais de croissance sur des territoires mal exploités jusque' alors... Elle peut ainsi combiner le développement agricole de la Guyane sur une grande échelle (120000 exploitations de 20 Ha, pour plus de 300000 emplois créés!) à une réforme du foncier aux Antilles, territoires très densément peuplés. Elle peut en outre reconsidérer les territoires de déprise rurale où l'intervention de l'Etat est indispensable au vu de sa puissance de frappe financière. Cela pourrait justifier là encore une modification de la loi sur la propriété privée.
-Il a été démontré l'inégale répartition des aides pour un écart final de revenus de 1 à 4 sur ce secteur d'activité. L'IRC s'efforcera de réduire cet écart pour partie par le développement global de la filière énergétique mais également en fixant une limite à la concentration des terres au-delà de 150Ha par exploitation, déjà le double de la surface moyenne d' exploitation.
Dans ce secteur d'activité, le coût de la main d'oeuvre pose certes un problème, mais il est hors de question d'aller dans le sens d'une politique salariale déflationniste comme l'Allemagne le pratique avec l'emploi d' une main d'oeuvre étrangère, une politique de courte vue! Il est bien plus important de jouer la carte de la proximité au niveau local et des barrières douanières au niveau national. La politique de prix est forcément dépendante de la politique énergétique menée dans notre pays, elle dépend aussi largement de l'engagement de l'Etat surtout par rapport à certains territoires qui nécessitent une approche technique plus délicate...
c) la ruralité
La question du maintien chez nos «élites» d'une culture républicaine élémentaire se pose avec une acuité criante tant le monde rural a pu mesurer ces dernières décennies le désengagement de l'Etat par rapport aux territoires pourtant les plus défavorisés... L' IRC poursuit ici ses propositions dont certaines peuvent ne pas attendre pour leur mise en oeuvre le bon vouloir du pouvoir central! (cf- Partie 1 réforme territoriale)
-Une cartographie d'autonomie énergétique et alimentaire pour chaque commune (cf-Partie 2) nous semblerait nécessaire pour faciliter la montée en puissance des réseaux de production et de commerce locaux. Car bon nombre de Français ont une appréciation très partielle de leur environnement, même proche! Rappelons que la loi anti-cartel concernant les entreprises de la grande distribution alimentaire provoquera forcément la création d'entreprises locales. Cette approche rejoint aussi la question du vivre-ensemble...
-Dans la continuité, l'IRC défend l'idée de la création d'une régie autonome de l'énergie dans chaque commune (cf indépendance énergétique), soit pour remplir une mission d'information ou de coordination, soit pour l'exploitation propre d' un patrimoine communal etc... sur un dossier beaucoup plus complexe que celui de la gestion de l'eau tant les interactions comme les innovations peuvent devenir nombreuses! Des pôles de compétitivité pourraient être bâtis dans la foulée.
-Le coût de la main d'oeuvre pour le ramassage des fruits posant problème, nous proposons aux communes de prendre en charge la création ou la reprise de vergers pour en faire des vergers communaux, préserver ainsi un patrimoine, contribuer au maintien d'une polyculture. Une filière apicole pourrait être développée en parallèle... Nous posons aussi la question de l'accès à la terre dans nos campagnes, notamment pour les locataires ou propriétaires ne disposant pas de jardin. Cela représente dans notre esprit une forme de non-sens, a fortiori à l'heure où l'on recrée des jardins potagers en ville ou en banlieue. Cette surface pourrait être de 1000m2 minimum par habitat pour ceux qui n'en disposent pas aujourd'hui, et constituerait un critère non négligeable d'attractivité!
-Sur chaque exploitation, la tendance suivie doit être à la limitation des intrants pour une consommation d’énergie réduite, la préservation de la fertilité des sols, la protection de la biodiversité. Ceci suppose aussi un accès facilité de l'imagerie satellitaire et aux systèmes type GPS à l'ensemble des exploitants.
-Du fait de la déprise rurale, toutes les parcelles non mécanisables ont été terrassées, ou définitivement abandonnées. Une politique d'investissement lourd peut toutefois amener à reconsidérer ce point, des outils permettant de travailler aujourd'hui dans des pentes à 45%.
-Sur le maintien des services publics, l'IRC défend là encore une position volontariste et républicaine. La dégradation de la qualité du réseau électrique étant inacceptable, l'Etat reprendra la main sur les dossiers d'investissement menés par EDF à l'étranger au détriment de nos compatriotes. Dans le cadre de notre politique énergétique, l'ouverture à la concurrence sera mise à bas, directive européenne ou pas! Nous reprendrons donc la part de production nucléaire concédée abusivement à des acteurs étrangers sur cette base dogmatique stupide, tant les Français se sont impliqués par leurs impôts dans le développement de ce patrimoine industriel, au fil des décennies. De même, la qualité de l’énergie distribuée sur l'ensemble du territoire ne peut être adossée à des pratiques de zonage anti-républicaines! L' IRC tient à dénoncer l'unanimisme des partis dits de gouvernement à bazarder nos intérêts vitaux au vent mauvais de la construction européenne, la libéralisation du secteur de l'énergie ayant aussi été votée par le PS! Que chacun prenne ses responsabilités, l'IRC accueillera volontiers dans ses rangs les élus locaux qui en auraient assez de payer le prix fort au niveau local l'incurie ou la trahison de leurs «élites» nationales.
-Le très haut-débit grâce à la fibre optique doit ainsi être accessible au plus grand nombre, et si le coût du projet est estimé à 20-25Md voire 40Md, le fonds d'aménagement numérique des territoires (Fant) a été doté de seulement 2 milliards d'euros... Soyons sérieux! L'IRC sait pourquoi elle prône le retour à la souveraineté monétaire, simplement parce que des investissements massifs dans ce cadre ne nécessitent fondamentalement que le feu vert des autorités politiques, il suffit de se pencher sur la politique menée dans les années 50-60-70 pour le mesurer pleinement (cf- Partie 1)... L'euro(mark) n' a été au final qu'un outil déloyal entre les mains des autorités allemandes qui avaient anticipé un effondrement des capacités d'exportation de leurs partenaires dès lors que ceux-ci ne pourraient plus dévaluer comme à leur habitude pour rester compétitifs... Quant aux «élites» françaises actuelles qui devraient par ailleurs oeuvrer à résorber nombre de disparités entre territoires, l'IRC se félicite à l'avance de pouvoir leur présenter une très belle ardoise dans les années à venir...
L'agriculture étant un secteur stratégique, les propositions mises en avant par l'IRC reposent sur la défense de nos intérêts vitaux dans ce secteur d'activité, en opposition frontale à l'Union européenne, suivant l'exemple de pays comme la Norvège ou le Canada... De fait l'IRC propose une autre approche du productivisme actuel, plus qu' une remise en cause frontale qui dresserait de toute façon les Français les uns contre les autres. D'ailleurs, nombre de Français n' ont pas véritablement accès à son pendant, le consumérisme, que certains mouvements politiques dénoncent pourtant comme une tare majeure... L' IRC cherche à bâtir une stratégie énergétique propre à ce secteur d'activité, tout en conservant une certaine souplesse d' esprit, sans adopter de corps de doctrine ou de positions trop figés tant les mutations à venir devraient être très importantes...
le 3 janvier 2011,
le Conseil national de l' IRC (Tous Droits Réservés)