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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 14:03


On a eu droit à un déluge de commentaires sur les primaires socialistes, sans qu'à aucun moment on ne fasse mention de la seule primaire qui tienne la route, à savoir celle concernant l'expression directe et à la proportionnelle intégrale des citoyens français au premier tour permettant à chacun d'avoir une idée directe et précise de ce qu'est le paysage politique français.

 

Lors de l'élection présidentielle, ceci supposerait évidemment qu'il n'y ait pas d'appel au vote utile, pas de stratégie d'anticipation sur le second tour telle qu'elle existe ou telle qu'elle se révèle parfois déficiente aujourd'hui car elle biaise tous les résultats. Le 21 avril 2002 est plutôt emblématique de cette situation par laquelle nos élites préfèrent à l'évidence un Jospin battu, un Chirac justiciable élu haut la main, puis condamné bien après, à un éclairage trop fort sur l'illégitimité de leurs candidats ou leurs partis « de gouvernement » : la rente est trop belle!

 

Il manque donc à l'évidence un tour à notre élection présidentielle!

 

-Le premier remplirait le rôle précédemment défini.

-Le second ne laisserait aux prises que les candidats ayant dépassé les 5% des suffrages, serait de même nature que le premier tour actuel.

-Le troisième permettrait de trancher entre deux visions du monde.

 

Il s'agirait donc d'un scrutin majoritaire à 3 tours!

 

Nous n'avons pas abordé le fait qu'un processus censitaire est également à l'oeuvre et en développement constant avec la construction institutionnelle européenne, celle-ci étant en opposition frontale avec ce que devrait représenter le Président de la République, garant de l'indépendance nationale... Que les prises de décision au sein de l'UE soient à la majorité qualifiée suppose tout de même qu'on a admis sur le principe que la France et nos gouvernants puissent (mathématiquement) être mis en minorité, ceci sans évaluation sur les conséquences directes que cela suppose déjà quant à notre système de démocratie représentative: une déroute en rase campagne... La rente est trop belle!

 

Nous passerons sous silence le fait qu'on puisse faire mousser des primaires autour d'un programme (PS) validé par des militants, programme passé ensuite par perte et profit ou tellement dénaturé que le résultat même des primaires ne signifie plus grand chose! Nous n'avons pas abordé consécutivement l'indigence planifiée des débats politiques... La rente est trop belle!

 

Quant aux « 500 signatures », leur collecte demeure très délicate pour les partis émergents, tandis que nulle sanction autre qu'électorale n'est bien sûr exigible auprès des partis « de gouvernement », a fortiori alors que leurs résultats sur la durée sont pitoyables: la rente est trop belle!

 

 

Il demeure néanmoins que les Français, auxquels on laisse souvent les miettes, ont une lourde responsabilité face à cette situation, à ne pas infléchir de manière décisive le parcours de leurs « élites », ponctuellement au moment des élections mais aussi et surtout par un contrôle citoyen en temps réel. Ils n'ont pourtant aucune excuse, puisqu'ils ont pour eux l'avantage du nombre, de la multitude et aujourd'hui suffisamment de sources alternatives d'information...

 

 

Le 13 janvier 2012,

Le Conseil National de l'IRC

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 16:09

 

Pour organiser au mieux la sortie de l'Union européenne et de l'euro, l'IRC défend depuis sa création une stratégie de contournement en plus d'une stratégie frontale, en somme une combinaison de coups, l'optique fondamentale étant d'agir très rapidement pour ne pas être en butte aux attaques portées contre la France, sa monnaie, ses finances publiques et son économie, attaques qui ne manqueraient pas de se produire lors de cette phase de négociation!

 

Notre programme est à ce sujet explicite par sa richesse, s'appuyant sans réserve sur ce qui fonde notre civilisation, notre liberté de pensée et d'action, donc sans ambigüité par rapport à un système totalitaire en construction, l'Union européenne. Quant à l'euro adopté entre autres par notre pays, force est de constater que la spéculation sur les taux d'intérêt liés aux émissions de titres obligataires, portant la dette publique des différents Etats, a permis de souligner que celui-ci n'est absolument pas une monnaie « unique » mais avant tout un système monétaire totalement contraignant et inadapté.L'indépendance de la BCE par rapport à notre pouvoir politique avait d'ailleurs été avalisée en France par l'ensemble des partis « de gouvernement » sur injonction de l'Allemagne...

 

De fait dans ce cadre institutionnel européen,  nous avons renoncé à une part considérable de notre marge de manoeuvre, ce qui est une situation particulièrement critique sur un plan stratégique!

 

 

Pour sortir de l'UE et de l'euro, il existe essentiellement l'article 50, mis en avant par l'UPR et François Asselineau. En revanche, pour sortir du Traité de Lisbonne, et au-delà des procédures vider rapidement de sa substance le projet institutionnel européen, il existe aussi la Convention de Vienne.

 

Nul doute qu'une politique de la chaise vide, l'assèchement des finances de l'UE conduirait rapidement à une situation chaotique, à l'instar des relations aujourd'hui tendues entre l'UE et la Hongrie, cette dernière conservant sa souveraineté monétaire et refusant l'indépendance de sa banque centrale par rapport au pouvoir politique... Après l'exemple du combat politique audacieux mené par le peuple islandais contre le monde de la finance, voilà qui nous semble très prometteur!

 

Mais revenons à la Convention de Vienne:

 

-art 60 sur la violation du Traité: l'équilibre budgétaire tel que défini dans les critères du Traité de Maastricht, à 3% du PIB (ce qui ne signifie rien en soi), n'a pas été respecté à maintes reprises, pour ne pas dire la quasi-totalité du temps sur la décennie écoulée!

 

-art 61 sur l'exécution impossible: la résorption de la dette publique est matériellement impossible à atteindre en l'absence de croissance forte, a fortiori pour un retour à un niveau inférieur à 60% du PIB. Or, nous sommes à nouveau entrés en récession quand l'UE était déjà auparavant la zone économique à la croissance économique la plus faible au monde!

 

-art 62 sur le changement fondamental de circonstances: son évocation relève de la défense de nos intérêts vitaux, réévalués en fonction notamment d'autres priorités géostratégiques, comme par exemple un accord global signé entre la France et la Russie, y compris en matière de Défense, ou bien par la mise en oeuvre du système de monétisation de notre dette publique sur projets francophones que promeut l'IRC.

 

-art 63 sur la rupture des relations diplomatiques: n'importe lequel de nos partenaires européens intégrant l'UE pourrait être concerné, y compris sur une période brêve, ceci nous permettant d'accélérer notre rythme de sortie du Traité de Lisbonne.

 

Dire que nous reviendrions alors au Traité de Nice est douteux... la France seule? Alors que le Traité de Lisbonne reprend des dispositions des Traités antérieurs? Alors que le vote des français en 2005 aurait supposé en fait une renégociation totale, et non pas un coup de force consécutif en 2008, ce qui aurait justifié une autre forme de combat politique que cette évanescence larvée chez les opposants à cette forfaiture!?!

 

 

Ainsi à l'IRC, conscients de l'importance de notre pays au sein de l'Europe, nous ne refuserions pas d'aller jusqu'à une phase de confrontation avec nos « partenaires de l'UE », le statu-quo restant la pire des choses! En conséquence nous préférerions que d'emblée, la France se lance dans une procédure multiple qui ne fasse qu'avaliser au final une situation de fait, une approche de loin plus sûre pour afficher notre détermination et prévenir nombre d'attaques contre la France. Car les délais de suivi de la procédure liée à l'article 50 sont de 2 ans, soit six mois de plus que le délai maximum prévu pour la Convention de Vienne, 6 mois de négociation initiale avec les 26 autres pays de l'UE, et 12 mois supplémentaires devant l'Onu mais ceci seulement en cas d'échec...

 

Le 8 janvier 2012,

Le Conseil National de l'IRC

 

 

 

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 16:07

 

 

Pour ce qui concerne le système de retraites par répartition, nous poserons en préalable les principes théoriques suivants:

-la collectivité n'a pas à payer pour un service qu'on ne lui rend plus.

-les pensions de retraite sont d'abord perçues au titre de la solidarité entre générations, des actifs vers les inactifs.

 

Il y a ainsi dissociation entre le fait de s'ouvrir des droits à la retraite par ses cotisations, et celui de percevoir à terme en contre-partie un montant de retraite notamment non-plafonnée. En conséquence, un système redistributif doit rester par essence un système de base, ce qui conduit dans ce cas précis à la définition d'un seuil en-deça duquel on ne descend pas, et à la définition d'un plafond qu'on n'excède pas. Dans le cas contraire, on ouvre la porte à toutes sortes de pratiques clientélistes conduisant à un système déséquilibré sur le long terme (cas des régimes spéciaux non réformés par Sarkozy).

 

Quant à la durée de cotisations, elle est largement tributaire de notre capacité à retrouver la croissance pour notre économie, mais surtout au préalable à nous désengager de l'UE qui n'a jamais eu comme objectif de préserver les dispositifs de protection sociale. Elle dépend également du facteur de la pénibilité pour l'heure guère pris en compte, de l'accès au travail pour les personnes en fin de carrière professionnelle, et comme nous l'avons vu, suivant l'évolution démographique dans notre pays et la répartition des gains de productivité. Nous intégrons le critère d'espérance de vie, celle-ci se dégradant rapidement entre 60 et 65 ans quand la personne travaille encore. Le départ à la retraite pourrait se faire à 62 ans, sur la base (indépendante le cas échéant) de 42 années de cotisation pour une pension à taux plein.

 

Ce qui donnerait une retraite de 800 à 1600 euros, pour un rapport de 1 à 2 ! De quoi circonscrire les débats passionnés sur la question.Une personne disposant d'un haut niveau de revenu aurait de toute façon toute latitude pour se bâtir un patrimoine en rapport...

 

Notez que le revenu médian est légèrement au-dessus du niveau de la retraite maximale, ce qui nous permettrait d'aller chercher une majorité de Français sur ce dispositif, tandis que nos parlementaires sont largement au-delà ce qui les laisserait en situation de porte-à-faux! On peut d'ailleurs envisager un dispositif de transition rapide sur 3 à 5 ans, par allègement fiscaux de compensation (ou monétisation pure!).

 

On peut également considérer que les personnes touchant une retraite basse seraient prioritaires pour l'accès au logement social, de même qu'on anticiperait sur ces cas critiques pour que justement peu de personnes se retrouvent sans patrimoine immobilier à la fin de leur vie... On ouvre ici la porte à des considérations apparemment en marge du problème spécifique des retraites mais qui ont une incidence pourtant non négligeable sur le train de vie des retraités.

 

 

Ainsi, sans vision globale et sens élémentaire de la Justice, on ne peut traiter les problèmes qui se posent au pays, cette question du système de retraite par répartition étant à la croisée des évolutions démographiques de notre pays, de la productivité des entreprises, de la répartition des gains de productivité, du retour de la croissance, du système de soins et autres problématiques... Ce texte qui définit les grandes lignes d'un cadre général sera mis à jour et abondé régulièrement.

 

Le 20 décembre 2011,

le Conseil National de l'IRC

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 14:51

 

A ce jour, aucune des formations contactées par l’IRC (FN, MPF, DLR, RPF, UPR) n'entend véritablement négocier avec les autres, ce qui laisse le champ libre aux formations dîtes de gouvernement UMP et PS, dont chacun peut pourtant mesurer le bilan médiocre!

 

Ainsi, le FN pas plus que les autres en l'état actuel des choses ne peut se prévaloir d'un degré d'ouverture qui lui permette de diriger la France... et peut-être au préalable d'obtenir les 500 signatures.

 

En outre, depuis la déclaration de candidature du président du RPF après qu'il a lancé un appel au rassemblement (!?!), on pourrait se retrouver avec trois candidats gaullistes (et maintenant 4 avec Villepin le 12/12)... De quoi souligner à nouveau l'échec patent de Nicolas Dupont-Aignan qui avait tout de même plus de 4 ans pour s'imposer comme le candidat alternatif de cette mouvance!


 

Nous persistons à désapprouver la démarche qui consiste pour nos partis politiques à être présents sur une candidature de témoignage, car toute forme d'exclusivisme conduit à un gâchis immense! Puisque la question de la légitimité de la classe politique française est pourtant centrale, à quoi bon se fourvoyer en agissant de cette manière? Nous ne soutenons donc pour l'instant aucun candidat!

 

 

Quant à la manière de sortir de l'UE et de l'euro, l'IRC met en avant la Convention de Vienne, plutôt que l'article 50 du Traité de Lisbonne, car il n'y a pour nous aucune raison objective d'adopter un outil bâti par nos adversaires, de respecter des règles (ici imposées et à caractère inextricable) quand les oligarques qui dirigent la France ont suffisamment prouvé ces dernières décennies le peu de respect qu'ils ont pour notre constitution, nos institutions, le vote souverain du peuple français. En conséquence à nos yeux le Traité de Lisbonne est à l'évidence forclos (cf sur le Traité de Maastricht). La Convention de Vienne permet clairement une procédure de sortie plus souple et expéditive! De même pour l'IRC, il ne s'agit pas de se perdre dans des démarches «vertueuses» face à des individus qui par leur politique de connivence avec le monde de la finance mériteraient amplement d'être trainés devant un Tribunal d'exception. Rappelons à ce sujet que les Islandais ont fait juger et condamner leur 1er Ministre! En règle générale, on ne peut pas user des mêmes règles que nos adversaires puisque des moyens financiers conséquents nous font défaut!

 

Par ailleurs, certains s'étonneront du fait que nous mentionnons les dérives de ces dernières décennies comme relevant d'une stratégie néo-impérialiste, d'une guerre sourde mais implacable menée par une caste d'oligarques et de leurs larbins contre le plus grand nombre de nos concitoyensQu'ils se penchent alors sur la manière qu'emploient les gouvernants pour engager les réformes, sur leur façon de communiquer (la plupart du temps il s'agit de techniques de communication de guerre qu'on réserve aux Français), sur les bénéficiaires du système comme sur les résultats effectivement obtenus! Qu'ils se penchent sur le verrouillage de l'information, la vacuité des débats ou le refus de nos « élites » à mener tout projet ambitieux permettant aux Français de s'en sortir... Or, l'élitisme au sens républicain du terme devrait conduire à tirer la société vers le haut!

 

 

Dans ces conditions, que peut faire l'IRC?

1-continuer à promouvoir le débat d'idées, en n'hésitant pas à sortir des sentiers battus sur le fond comme sur les moyens de communication. Dès la crise de 2008, nous avions compris que la question de la dette publique serait centrale, car tout le système de domination, de spoliation des “élites” s'appuie dessus. Simplement, là où la plupart des analystes s'enferrent à se confronter à ce système dans une optique purement “occidentale”, nous soulignons qu'il n'est pas de nature très différente ailleurs, notamment en Afrique. Ainsi puisqu'il s'agit somme toute de résorber des déséquilibres majeurs à l'échelle de la planète, notre approche géostratégique est donc bien plus originale et profonde... En l'occurrence la francophonie devrait être une arme pour la France et ses partenaires (cf Partie 1)!

2-conserver une dynamique transpartisane. Au-delà d'échecs récents, elle fera sa force le jour où les Français comme les Islandais sortiront des clous délimités par cette oligarchie qui pille et ruine la France.

3-renforcer la cohérence d'ensemble sur un plan programmatique mais aussi tactique. Ainsi, dans tout combat politique il existe une dimension psychologique à ne pas négliger. Puisque nos diverses formations politiques réclament le retour au Franc, en parité avec l’euro actuel (cf Partie 1-2), toutes les données chiffrées doivent au moins être mentionnées en Francs!

 

 

Nous espérons évidemment que les partis de notre mouvance reviennent sur leur position aujourd'hui exclusiviste... mais pour monter en puissance sans attendre, nous comptons sur votre soutien actif et/ou financier. A ce propos, il nous apparaît toujours très surprenant que les Français ne mesurent pas plus ce que sont les rapports de force réels dans le pays, au moins du 9 contre 1 en leur faveur, car tout se joue à ce niveau! Ils sont tout de même 19 millions à payer leur impôt sur le revenu en pure perte pour la plupart d'entre eux (cf Partie1)!

 

 

Le 28 novembre 2011,

 

Le Conseil National de l'IRC

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 08:01

 

1-Les membres de l'IRC n'ont pas le culte du chef... et ne croient guère plus en « l'homme providentiel » puisqu'il en faudrait à l'évidence plus d'un...

 

2-Pour l'IRC, un dirigeant d'un parti s'appuie sur un appareil militant mais n'en dispose pas à sa convenance. En conséquence, il s'agit tout de même de préserver l'influx nerveux de chacun, veiller à la bonne gestion des ressources, avoir une gestion fine du temps (politique et militant). L'IRC n'a donc jusqu'à aujourd'hui pas constitué de « divisions » de militants pour les faire « fondre » dans un projet incohérent, dans une campagne avortée ou dans des luttes de pouvoir (intestines) sans intérêt.

 

3-Seul compte le respect d'une cohérence d'ensemble sur un plan stratégique.

 

4-Tout notre travail relève d'une détermination totale à peser sur le cours des choses. L'impulsion de base remonte en fait à 2004, la création même de l'IRC à l'été 2010 en étant la suite logique, l'écart entre les deux dates pouvant en tromper plus d'un sur la densité du travail fourni. L'IRC est certes pour l'instant un petit parti, mais nos positionnements sont justes, portent sur l'essentiel, donc sont difficilement attaquables sur le fond. D'ailleurs nos capacités de réplique sur le fond comme nos capacités d'analyse en temps réel et en anticipation sont en rapport... La tactique adoptée par l'IRC dans cette campagne ne relève que du point cité précédemment, dans un esprit transpartisan.

 

5-Plus précisément sur cette optique transpartisane, un point visiblement sensible, forts des convictions et principes qui sont les nôtres, nous estimons à l'IRC devoir discuter et négocier avec l'ensemble des formations politiques pour lesquelles la France doit demeurer un Etat-nation souverain! A l'invers de cette position, certains gaullistes de DLR nous ont répondu que forts de leurs convictions et de leurs principes, ils s'interdisaient foncièrement la moindre approche en ce sens vis-à-vis du FN, ce qui est leur droit. Quant à nous, nous ne voulons surtout pas laisser à nos véritables adversaires politiques, les formations politiques dîtes de gouvernement (UMP, PS pour l'essentiel), la moindre possibilité d'éviter l'explication de texte sévère qu'ils méritent amplement sur leur bilan en 2012, mieux nous proposons de briser le cordon sanitaire autour du FN pour accélérer dès maintenant la déconfiture de l'UMP en rajoutant cette dynamique propre à celle dictée par le calendrier électoral. Nous sommes bien là pour en découdre avec l'UMP et le PS!

 

6-Cette crise n'est que l'émanation de ce que nous considérons clairement comme le plus vaste mouvement de trahison des « élites » dans l'Histoire de notre pays. Ceci justifie à notre sens qu'on se focalise exclusivement sur les moyens d'en finir avec l'oligarchie qui dirige la France.

 

7-Notez bien que depuis la Présidentielle de 2007 puis le passage en force sur le Traité de Lisbonne (voire depuis Maastricht), aucune cohésion ne s'est dégagée chez les souverainistes et nationalistes pour préparer les échéances suivantes, y compris pour en détourner le sens (on songe aux régionales ou aux européennes, l'IRC souhaitant la disparition de ces deux cadres). Par ailleurs, d'autres voies n'ont pas été tentées comme par exemple le fait d'organiser un soutien français massif à Vaclav Klaus quand il avait la possibilité de suspendre la date de sa signature sur le Traité de lisbonne théoriquement jusqu'en 2013. Les pressions ont eu raison de sa détermination... idem sur la réforme territoriale, sur le Grand Paris un projet mondialiste etc... Il n'y a pas eu de bataille pied à pied! D'où la création de l'IRC!

 

Il nous apparaît donc pour l'instant que cette campagne électorale est plutôt mal engagée:

-Quelle est donc la stratégie des autres partis souverainistes ou nationaliste pour vaincre, non pas faire de la figuration au 1er tour mais vaincre?!? Les rapports de force préexistants ne peuvent être éludés même s'ils peuvent évoluer...

-Quelle seront les capacités de rebond de la France à l'avenir, avec la désindustrialisation accélérée du pays, un déficit ahurissant de la balance commerciale? Surtout si chaque candidat conçoit sa campagne électorale sur deux ou trois tentatives, la première servant généralement à acquérir des ressources pour préparer la suivante ou à se faire un nom auprès de l'opinion...

-Avec qui travailleraient ces formations politiques en cas d'implosion probable et proche de l'UE et de l'euro? À l'invers en cas de nouveau coup de force de l'oligarchie?

-Comment feraient-elles alors? après avoir (déjà) mené des batailles électorales en ordre dispersé qui laisseront toujours des traces dans les esprits des dirigeants, des militants mais aussi bien sûr des Français!

-Quelle confiance accorderont ces derniers à des personnalités politiques ayant surtout affiché leurs divisions? Réciproquement, à quoi peuvent prétendre ces dirigeants auprès des Français?

-Et puis, l'esprit de responsabilité des dirigeants ne pourrait-il pas les conduire à réviser leur comportement passé, a fortiori avec cette déflagration qui s'annonce? Le Président de la République a tout de même un rôle prééminent sur les questions de sécurité, la préservation de la paix civile étant pourtant un axe non-négligeable.

 

 

Nous sommes persuadés à l'IRC qu'un accord entre nos formations politiques est possible sur une série programmatique de quelques grands axes fondamentaux.

 

 

Le 21 septembre 2011,

Le Conseil National de l'IRC

 

 

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 08:34

 

Ancien adhérent du MPF et de DLR, je suis aujourd'hui à la tête de l'IRC, un mouvement sur une ligne républicaine radicale pour le regroupement de forces coalisées défendant la France en tant qu'Etat-Nation souverain. En ce sens, l'IRC s'est efforcée de présenter systématiquement des dossiers extrêmement denses qui nous prémunissent contre une campagne de mystification telle qu'on l'a connue en 2006-2007, et qui soulignent le potentiel humain et territorial encore considérable en France.

 

Aujourd'hui nous cherchons donc tactiquement à faire émerger une coalition de forces pour vaincre, tandis que l'UMP comme le PS misent sur des adversaires (souverainistes et nationalistes) en ordre dispersé. Au vu du contexte, nous avons pourtant l'opportunité de contrer très sèchement l'UMP, le PS étant un adversaire plutôt négligeable au vu de la médiocrité de son programme pourtant bâti après 9 années dans l'opposition...

 

Comme le calendrier de déploiement d'une campagne électorale est très important, nous estimons devoir être prêts dès septembre. Dans cette campagne nationale nous visons certes une remise en cause de tout un système, mais nous ciblons aussi l'UMP et ce double exécutif particulièrement faible. Car un homme d'Etat véritable serait capable de bouleverser la donne en moins de 6 mois, a fortiori dans un contexte de crise extrême, le choix des angles d'attaque pour les réformes ne nécessitant pas d'effort démesuré, n'importe quel système républicain et rationnel produisant des effets bénéfiques rapidement. D'abord une question de logique et d'état d'esprit... De même, nous devons considérer la politique de marche forcée imposée par l'Union européenne et dans les grands médias le temps d'antenne très restreint pour les opposants au système dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle. Il faudra donc en plus disposer de ses propres outils et relais de communication permettant d'assurer un suivi de campagne...

 

De plus, le scrutin majoritaire à deux tours, bâti pour verrouiller le système de démocratie représentative de telle sorte que jamais les Français n'aient une représentation très fidèle de la réalité, nous impose de penser la campagne électorale sur 3 tours! Ainsi, alors que nous sommes dans la pente depuis déjà des décennies, il ne faut surtout pas être présent sur une candidature de témoignage au 1er tour, pour assister ensuite en ahuris à la dissolution définitive de notre pays!

 

A titre d'exemple, j'évoque ici les objectifs et la méthode de campagne de Nicolas Dupont-Aignan, en précisant que je ne le considère pourtant pas comme un adversaire politique. Peut-on sérieusement être à la fois maire, parlementaire, Président d'un mouvement politique d'opposition, candidat à la Présidentielle, rater l'opportunité d'affronter Sarkozy lors des primaires ne serait-ce qu'en terme d'image, ne pas soutenir ensuite un autre candidat proche même en exprimant des réserves (Villiers), être à nouveau candidat à la Présidentielle le tout en ne comptant que sur ses forces? Je sais bien qu'il vise 2 à 6% à la présidentielle, mais c'est moins que Philippe de Villiers en 2007 pour la fourchette basse, quant à la fourchette haute elle ne témoignerait que d'une défaite, la France et nos compatriotes auraient encore à patienter... Ce type de positionnement n'a plus aucun intérêt au vu de la gravité de la situation du pays. Ceci n'est pas de la stratégie!

 

Il apparaît évident que les réseaux, les moyens techniques et financiers de chacune de nos formations politiques s'avèrent limités. Il en va de même probablement concernant leur capacité propre à présenter des candidats irréprochables aux législatives dans toutes les circonscriptions, aux postes de conseillers généraux, pour conquérir la capitale et sa région etc... Là encore, il s'agit de vaincre, pas de faire semblant ou de miser sur une aggravation de la situation dans notre pays!

 

Aussi, l'IRC vient de lancer un appel à l'ensemble des formations politiques attachées à restaurer la pleine souveraineté de notre pays notamment monétaire, donc a priori pour l'instant l'UPR, DLR, le MPF, (le FN dans un deuxième temps) pour que nous discutions tous des modalités d'une coordination renforcée entre nos mouvements politiques dès septembre 2011!  

Dans le cadre d'une coalition de forces, avec une simple structure collégiale constituée des dirigeants de nos partis politiques et de leurs bras droits, nous pourrions obtenir d'emblée un véritable effet de démultiplication sur le terrain auprès de la population, qui ne saurait être imité par l'UMP et les ministres au vu de leur bilan médiocre, ce qui suppose tout de même une répartition claire des rôles, que les dirigeants montrent l'exemple.

 

De fait, l'IRC traite sur un pied d'égalité ses partenaires, car l'enjeu dans une coalition consisterait plutôt à gérer au mieux les compétences, l'influx nerveux de chacun en bonne intelligence. Et puis souvenons-nous que la « majorité plurielle » chère à Jospin avec le PS méprisant ses partenaires l'a conduit à la déroute... C'est pourquoi, même s'il aurait sans doute été préférable d'organiser un pôle républicain souverainiste au préalable, encore que cet échec partiel ne nous incombe en rien, 

 

Un accord entre toutes ces formations politiques provoquerait de facto la déroute de l'UMP dès septembre 2011, donc une recomposition très importante du paysage politique français, une étape incontournable! Cette voie-là nous semble plus exigeante pour nous tous et bien plus sûre quant au résultat final. 

 

Addenda: Dans le camp gaulliste, on nous reproche vivement cette orientation, au nom de l'Histoire, au nom de principes que nous connaissons parfaitement  qui ne nous conduisent cependant pas à apprécier la défaite, surtout quand elle surviendrait après tant d'autres ces dernières décennies, mais nous reviendrons sur ce point précis... Nous mettons par ailleurs clairement en avant le principe d'une négociation d'égal à égal. Nous considérons aussi qu'une stratégie ouverte sur le fond comme sur la forme est une marque de respect pour nos concitoyens.

 

 

Samuel Dezanneau, Président de l'IRC

 

Site de l'IRC http://www.la-France-contre-la-crise.over-blog.com

Courriel de l'IRC samuel.dezanneau@laposte.net

Portable 06-71-55-63-78

 

La cotisation à l'IRC est à un montant unique, 12 euros, pour la période 2011 et 2012.

 

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 16:04

 

L'IRC défend un projet géostratégique de très grande ampleur, sans commune mesure avec ce qui existe aujourd'hui au sein du monde francophone, pour une véritable évolution dans les rapports Nord-Sud, pour l’émergence d’un monde multi-polaire respectueux des Etats-nation... Ce projet met ainsi en avant des principes fondamentaux et de grandes orientations portant sur des enjeux vitaux pour tous nos pays sur le long terme.

 

En effet, le mondialisme porte atteinte frontalement à la souveraineté de nos pays, tant il implique de renoncer à celle-ci d’un point de vue économique, mais aussi politique. La survie de nos nations n'est alors pas possible à terme dans une économie largement financiarisée. Ainsi, la France connait un service de la dette publique écrasant sur l'encours et les intérêts comme tant d'autres pays! L'écart du niveau de développement entre pays joue certes le rôle de paravent, mais la logique sous-jacente demeure la même pour tous. Les citoyens de nos pays sont confrontés à la masse d'une dette «odieuse», c'est-à-dire pour partie illégitime, aussi une réponse vigoureuse et adéquate doit-elle être apportée...

 

Comme chaque monnaie nationale représente la dynamique propre d'un peuple, que ce soit en France ou ailleurs, le retour à une maîtrise pleine et entière d’outils monétaires et financiers par nos propres Etats s'avère indispensable. De plus, au-delà de ses «plans d'ajustement structurel», le FMI ne permet pas que les intérêts ou l'amortissement de la dette puissent être financés en monnaie locale si celle-ci est considérée comme faible. La République démocratique du Congo, premier pays francophone en dehors de la France, comme la République de Madagascar se trouvent dans cette situation.

 

Dans le cadre plus large d'un nouvel ordre économique, tous les partenaires pourraient pourtant compenser leurs propres faiblesses et renforcer leur poids économique et géopolitique respectif grâce à un nouveau système de coopération inter-étatique y compris au moyen de prêts sans paiement d'intérêts. De fait, l'intérêt fondamental des peuples  est bien de rompre avec ce système inique de la dette publique, lié à un abandon partiel de souveraineté sur les questions monétaires. En outre, cette démarche fondée sur une véritable vision géostratégique serait d’autant plus pertinente que des oppositions notables se font jour concernant le système monétaire et financier international qui tangue aujourd’hui avant d’imploser demain... Elle constitue l'objet du dispositif et des grandes orientations présentés ici.

 

L'IRC souligne dans chaque protocole le principe fondamental lié à son approche géostratégique, suivi d'applications concrètes. Il est à noter que notre système de coopération est extensible aux zones du Franc CFA même si par ailleurs ce système monétaire devra en plus muter.

 

Le principe fondamental

Il consiste en une stratégie d'adossement monétaire entre pays francophones, avec résorption de la dette publique française par monétisation sur projets pour un total de 1600Md.

 

Le dispositif monétaire et financier

Dans notre projet, c'est bien le changement radical d'état d'esprit qui fait la différence au départ, les rapports Nord-Sud en étant bouleversés, car sur un plan technique tous les outils monétaires et financiers existent déjà! Il n'y a guère qu'en France que la volonté politique fait encore défaut pour leur mise en branle. Les différentes articulations du dispositif défini dessinent un cadre général très souple qui pourrait être modifié, la résorption de la dette publique française demeurant un objectif sous-jacent.

 

Ainsi dans ce cadre, toute politique coordonnée de monétisation sur projet de la dette publique, pouvant aller jusqu'à une forme d'endettement croisé, amenera à l'usage :

-d'emprunts (ou prêts) à taux 0. D'ailleurs, avant les indépendances, les prêts destinés à un projet précis avaient une durée de 25 ans en moyenne avec un taux d'intérêt nul ou faible (3-5%). Et après le premier choc pétrolier, les pays développés ont fait un usage très important des crédits à l'exportation, pour rééquilibrer une balance des paiements négative...

-d'échanges d'OAT (Obligations assimilables du Trésor) entre partenaires.

-de leur annulation partielle ou totale en cours de projet.

-de leur conversion en monnaie ou même crédits d'investissement suivant les objectifs atteints sur la dette publique française.

-d'ajustements sur certains projets plus ciblés (sur la monétisation de la dette de la SNCF/ ou de EDF) en fonction d'objectifs généraux, comme sur le volume d'oléagineux à fournir ou sur la période initiale de 20 ans (article 2)...

-d'une création monétaire pure reconnue par la France (cf applications Partie 2 article 4) sur rachat de dette publique française ou pour investissement. A terme, le refinancement des banques françaises pourrait aussi être concerné...

-d'OAT préplacées de la France. Il est à relever que l'Etat français doit lever 220Md d'euros sur le marché en 2011, dont 100Md du capital dû arrivent à échéance, un taux d'intérêt plus élevé de 1% nous coûtant plus de 2Md...

-Théoriquement, nombre de pays africains sont d'ailleurs largement sous-endettés en valeur absolue par rapport à la France. Et par le biais d'un endettement croisé équivalent pour chaque partie (pays ou groupe de pays), la dette annulerait la dette...

Notre approche repose en fait sur l'évidence simple que le processus classique de monétisation s'avère inadapté de nos jours, à cause surtout de la masse de notre dette publique, détenue aux deux tiers par des investisseurs étrangers, a fortiori avec un énorme problème d'actifs financiers toxiques à gérer en parallèle. Sa durée de mise en oeuvre serait trop longue dans ce contexte.

A l'invers, le principe de monétisation sur projet défendu par l'IRC témoigne d'une culture farouchement républicaine comme d'une approche résolument géostratégique, pour la préservation de ce qui fonde notre civilisation à savoir notre liberté de pensée et d'action, en tant que Français et Républicains. Puisque la politique monétaire fonde largement la légitimité d'un pouvoir politique, de fait plus personne dans le paysage politique français ne peut affirmer qu'il n'y a pas d'alternative à la politique menée en France et dans le cadre de l'Union européenne ces 35 dernières années...

Ainsi, tandis qu'une partie de classe politique française veut infliger aux Français une véritable cure d'austérité pendant des années au nom de l'intégration européenne et de la crise internationale, le système de l'IRC leur offre à court terme une porte de sortie par le haut, sans exiger d'eux de sacrifice majeur.

 

Le choix de monétiser la dette publique sur projets au profit de partenaires francophones ne relève donc d'abord que d'une prise de conscience par les Français de ce que sont leurs véritables intérêts vitaux, puis de leur simple arbitrage sur un plan politique!

 

 

Applications

Sur un plan monétaire et financier, grâce à ce mécanisme d’adossement entre la France et ses partenaires francophones nous pourrions traiter le problème de la dette publique en bien moins de 10 ans! La France jouerait ainsi une partition infiniment plus riche que dans le seul cadre de l'Union européenne, et recouvrerait les marges de manoeuvre qui lui font aujourd'hui tant défaut. Il est à noter en outre que le continent africain même peu développé est surtout ancré dans l'économie réelle, ce qui constitue un atout majeur en terme d'appui face au processus dévastateur de la titrisation. Cette opportunité s'avère donc bien exceptionnelle pour la France.

 

Par ailleurs dans toute politique de coopération entre nos pays, obtenir un effet de masse est une condition indispensable, concernant notamment le secteur énergétique et l’agriculture dans un premier temps, pour accélérer le passage à la phase de transition démographique sans laquelle même en période de croissance économique il peut difficilement y avoir hausse du revenu par habitant. Les objectifs du Millénaire peuvent donc être atteints et même dépassés, dans la mesure où chaque projet bilatéral comprendrait une part de transfert de technologie mais aussi une clause contractuelle de formation des personnels. On compte ainsi 169000 salariés pour EDF contre moins de 5000 salariés pour la SNEL en RDC, un pays presque cinq fois plus vaste que la France.

 

De fait, aucun autre pays que la France ne pourrait signer à très court terme de tels partenariats.

 

Sur l'énergie

Entre autres investissements, nous posons le principe de la construction par la France du complexe hydroélectrique du Grand Inga (44GW)  

Ce secteur stratégique est déterminant pour le développement.

  Ainsi pour la RDC et la SNEL, il n'y aurait plus lieu d'attendre 2020-2025 pour engager la première phase de construction du Grand Inga. Nous attirons votre attention sur le fait que ce projet qui concerne des centaines de millions de personnes sur le continent africain s'avère particulièrement emblématique de cette autre politique de coopération que défend l'IRC.

 

Par ailleurs, à l'instar de ses prises de position concernant la France, l'IRC ne remet aucunement en question la pleine souveraineté de nos partenaires sur leurs installations hydroélectriques ou réseau de distribution, n'a aucune exigence en matière de privatisation ou libéralisation sur ce secteur stratégique.

 

Sur l'agriculture

Grâce à une politique d'investissements étendue au-delà du seul secteur énergétique, l'auto-suffisance alimentaire de nos partenaires pourrait être atteinte rapidement, une marque de la souveraineté de leur pays.

A l'échelle de la planète, moins de 80Md d'euros par an pendant 10 ans suffiraient pour éradiquer la misère, pour permettre l’accès aux services de base (alimentation, eau potable, éducation primaire, soins de base), repris dans les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)... On voit à l'évidence à quoi s'apparenterait une vraie politique républicaine de la France au 21ème siècle.

Ajoutons par ailleurs que la production d'oléagineux peut être aussi un système efficace de perception des impôts pour un Etat central, d'un intérêt vital à l'opposé de ce que laissent supposer les discours sectaires tenus par nombre d' écologistes sur cette question.

 

Sur les infrastructures

Tout accord porterait sur le principe d'une monétisation sur projet en RDC de la dette globale de la SNCF et de RFF, à hauteur d'environ 40Md d'euros, en somme une reprise de l'Article 1 à une autre échelle.

 

Le même mécanisme de monétisation serait repris cette fois-ci sur la dette globale de EDF, environ 34Md d'euros, auquels on ajoute son défaut de provisionnement pour le traitement des déchêts nucléaires, soit 28Md d'euros pour un total de 62Md d'euros.

 

Cette forme de déclinaison pour plus de 100Md peut évidemment être appliquée pour d'autres pans de dette publique, sans qu'aucun sacrifice majeur soit exigé des Français, sans que les avoirs détenus par les Français sur cette dette publique de l'Etat (30%) soient monétisés à leur détriment. A l'IRC nous restons ancrés dans l'économie réelle, car à chaque projet de monétisation doit correspondre la création d'actifs tangibles...

 

Pour conclure, l'approche de l'IRC permet de combiner efficacement résorption de la dette publique, retour à une croissance plus forte par la défense de partenaires privilégiés et non de concurrents, maintien d'un haut niveau d'investissement dans la recherche et l'industrie, absence d'austérité perpétuelle pour les Français, entre autres sous-jacents. Notre système de monétisation est véritablement ancré dans l'économie réelle puisque fondé sur des projets de coopération portant sur des secteurs d'activité stratégiques, l'énergie, l'agriculture...

 

Pour l'IRC, anticiper et penser la nos partenaires africains en puissances émergentes, c'est être d'emblée à la hauteur des enjeux! Par ailleurs, puisque nous défendons la souveraineté monétaire pour chaque pays, nous provoquerons également la mutation du système du Franc-CFA, au bilan très discutable, dans le cadre même du processus de monétisation de la dette publique française étendu à d'autres partenaires francophones, ou en dehors de ce processus...

 

Globalement, l'opportunité d'un tel dispositif francophone est exceptionnelle, d’une portée incommensurable sur un plan géopolitique pour l’émergence d’un monde multi-polaire, la marque de notre capacité à inventer de nouvelles formes de solidarité entre nos pays sur des projets fondamentaux. De fait, dans le respect des intérêts propres à chaque pays, l'idéal de la Francophonie n'est pas une ambition trop lourde!

 

Après avoir juste évoqué quelques tenants et aboutissants, je vous précise que tous les projets de l'IRC ont été pensés dès le départ pour ne laisser aucune échappatoire à l'adversaire... Sur notre projet de monétisation, la brêche sera donc pleinement ouverte dès septembre 2011 si vous réagissez avec célérité, sans laisser au pouvoir en place du champ pour des manoeuvres dilatoires ou pour une politique de fuite en avant (fédéraliste, intégrée) avec l'Union européenne, car cette dernière lui garantit aujourd'hui une impunité non négligeable.

 

Concernant des centaines de millions de personnes, ce projet exceptionnel dans son esprit est bien unique dans le paysage politique français, d'une grande portée psychologique. Par effet de contraste, force alors de constater que nos adversaires n'incarnent rien, n'ont pas de colonne vertébrale, ne servent pas la France, la République et les Français!

 

Ainsi, le seul fait de l'avoir imaginé est déjà dévastateur pour le pouvoir en place et son opposition officielle. Car un constat s'impose alors: un homme d'Etat véritable serait capable de bouleverser la donne en moins de 6 mois, le choix des angles d'attaque pour les réformes ne nécessitant pas d'effort démesuré, n'importe quel système républicain et rationnel produisant des effets bénéfiques rapidement. D'abord une question d'état d'esprit...

 

En 2011 et 2012, les enjeux pour notre pays seront dès lors considérables. Aussi, j'espère que vous renforcerez par votre engagement à nos côtés cette dynamique que nous venons d'initier, car vous en déterminerez l'ampleur!

L'adhésion à l'IRC est à un montant unique, 12 euros de cotisation, pour toute la période 2011 et 2012.

 

 

le 27 août 2011,

 

Samuel Dezanneau, Président de l'IRC

 

 

 

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 11:22

 

 

L'IRC défend un projet géostratégique de très grande ampleur, sans commune mesure avec ce qui existe aujourd'hui au sein du monde francophone, pour une véritable évolution dans les rapports Nord-Sud, pour l’émergence d’un monde multi-polaire respectueux des Etats-nation... Ce projet met ainsi en avant des principes fondamentaux et de grandes orientations portant sur des enjeux vitaux pour tous nos pays sur le long terme.

 

En effet, le mondialisme porte atteinte frontalement à la souveraineté de nos pays, tant il implique de renoncer à celle-ci d’un point de vue économique, mais aussi politique. La survie de nos nations n'est alors pas possible à terme dans une économie largement financiarisée. Ainsi, la France connait un service de la dette publique écrasant sur l'encours et les intérêts comme tant d'autres pays! L'écart du niveau de développement entre pays joue certes le rôle de paravent, mais la logique sous-jacente demeure la même pour tous. Les citoyens de nos pays sont confrontés à la masse d'une dette «odieuse», c'est-à-dire pour partie illégitime, aussi une réponse vigoureuse et adéquate doit-elle être apportée...

 

Comme chaque monnaie nationale représente la dynamique propre d'un peuple, que ce soit en France ou ailleurs, le retour à une maîtrise pleine et entière d’outils monétaires et financiers par nos propres Etats s'avère indispensable. De plus, au-delà de ses «plans d'ajustement structurel», le FMI ne permet pas que les intérêts ou l'amortissement de la dette puissent être financés en monnaie locale si celle-ci est considérée comme faible. La République démocratique du Congo, premier pays francophone en dehors de la France, comme la République de Madagascar se trouvent dans cette situation.

 

Dans le cadre plus large d'un nouvel ordre économique, tous les partenaires pourraient pourtant compenser leurs propres faiblesses et renforcer leur poids économique et géopolitique respectif grâce à un nouveau système de coopération inter-étatique y compris au moyen de prêts sans paiement d'intérêts. De fait, l'intérêt fondamental des peuples  est bien de rompre avec ce système inique de la dette publique, lié à un abandon partiel de souveraineté sur les questions monétaires. En outre, cette démarche fondée sur une véritable vision géostratégique serait d’autant plus pertinente que des oppositions notables se font jour concernant le système monétaire et financier international qui tangue aujourd’hui avant d’imploser demain... Elle constitue l'objet du dispositif et des grandes orientations présentés ici.

 

L'IRC souligne dans chaque protocole le principe fondamental lié à son approche géostratégique, suivi d'applications concrètes. Il est à noter que notre système de coopération est extensible aux zones du Franc CFA même si par ailleurs ce système monétaire devra en plus muter.

 

Partie 1-Le principe fondamental

Partie 2-Applications

-Sur l'énergie

-Sur l'agriculture

-Sur les infrastructures

-Sur la sécurité

 

 

Partie 1- Le principe fondamental

 

L'article 1 présente l'axe politique majeur créé par l'IRC, à savoir une stratégie d'adossement monétaire entre pays francophones, avec résorption de la dette publique française par monétisation sur projets pour un total de 1600Md.

 

Le dispositif monétaire et financier

Dans notre projet, c'est bien le changement radical d'état d'esprit qui fait la différence au départ, les rapports Nord-Sud en étant bouleversés, car sur un plan technique tous les outils monétaires et financiers existent déjà! Il n'y a guère qu'en France que la volonté politique fait encore défaut pour leur mise en branle. Les différentes articulations du dispositif défini dessinent un cadre général très souple qui pourrait être modifié, la résorption de la dette publique française demeurant un objectif sous-jacent.

 

Ainsi dans ce cadre, toute politique coordonnée de monétisation sur projet de la dette publique, pouvant aller jusqu'à une forme d'endettement croisé, amenera à l'usage :

-d'emprunts (ou prêts) à taux 0. D'ailleurs, avant les indépendances, les prêts destinés à un projet précis avaient une durée de 25 ans en moyenne avec un taux d'intérêt nul ou faible (3-5%). Et après le premier choc pétrolier, les pays développés ont fait un usage très important des crédits à l'exportation, pour rééquilibrer une balance des paiements négative...

-d'échanges d'OAT (Obligations à terme) entre RF, RDC et autres partenaires.

-de leur annulation partielle ou totale en cours de projet.

-de leur conversion en monnaie ou même crédits d'investissement suivant les objectifs atteints sur la dette publique française.

-d'ajustements sur certains projets plus ciblés (cf Partie 2 sur la monétisation de la dette de la SNCF/ ou de EDF) en fonction d'objectifs généraux, comme sur le volume d'oléagineux à fournir ou sur la période initiale de 20 ans (article 2)...

-d'une création monétaire pure reconnue par la France (cf applications Partie 2 article 4) sur rachat de dette publique française ou pour investissement. A terme, le refinancement des banques françaises pourrait aussi être concerné...

-d'OAT préplacées (de la France auprès de la RDC). Il est à relever que l'Etat français doit lever 220Md d'euros sur le marché en 2011, dont 100Md du capital dû arrivent à échéance, un taux d'intérêt plus élevé de 1% nous coûtant plus de 2Md...

-Théoriquement, nombre de pays africains sont d'ailleurs largement sous-endettés en valeur absolue par rapport à la France. Et par le biais d'un endettement croisé équivalent pour chaque partie (pays ou groupe de pays), la dette annulerait la dette...

 

Notre approche repose en fait sur l'évidence simple que le processus classique de monétisation s'avère inadapté de nos jours, à cause surtout de la masse de notre dette publique, détenue aux deux tiers par des investisseurs étrangers, a fortiori avec un énorme problème d'actifs financiers toxiques à gérer en parallèle. Sa durée de mise en oeuvre serait trop longue dans ce contexte.

 

A l'invers, le principe de monétisation sur projet défendu par l'IRC témoigne d'une culture farouchement républicaine comme d'une approche résolument géostratégique, pour la préservation de ce qui fonde notre civilisation à savoir notre liberté de pensée et d'action, en tant que Français et Républicains. Puisque la politique monétaire fonde largement la légitimité d'un pouvoir politique, de fait plus personne dans le paysage politique français ne peut affirmer qu'il n'y a pas d'alternative à la politique menée en France et dans le cadre de l'Union européenne ces 35 dernières années...

 

Ainsi, tandis qu'une partie de classe politique française veut infliger aux Français une véritable cure d'austérité pendant des années au nom de l'intégration européenne et de la crise internationale, le système de l'IRC leur offre à court terme une porte de sortie par le haut, sans exiger d'eux de sacrifice majeur.

 

Le choix de monétiser la dette publique sur projets au profit de partenaires francophones ne relève donc d'abord que d'une prise de conscience par les Français de ce que sont leurs véritables intérêts vitaux, puis de leur simple arbitrage sur un plan politique!

 

 

 

Partie 2- Applications

 

 

Sur un plan monétaire et financier, grâce à ce mécanisme d’adossement entre la France et ses partenaires francophones nous pourrions traiter le problème de la dette publique en bien moins de 10 ans! La France jouerait ainsi une partition infiniment plus riche que dans le seul cadre de l'Union européenne, et recouvrerait les marges de manoeuvre qui lui font aujourd'hui tant défaut. Il est à noter en outre que le continent africain même peu développé est surtout ancré dans l'économie réelle, ce qui constitue un atout majeur en terme d'appui face au processus dévastateur de la titrisation. Cette opportunité s'avère donc bien exceptionnelle pour la France.

 

Par ailleurs dans toute politique de coopération entre nos pays, obtenir un effet de masse est une condition indispensable, concernant notamment le secteur énergétique et l’agriculture dans un premier temps, pour accélérer le passage à la phase de transition démographique sans laquelle même en période de croissance économique il peut difficilement y avoir hausse du revenu par habitant. Les objectifs du Millénaire peuvent donc être atteints et même dépassés, dans la mesure où chaque projet bilatéral comprendrait une part de transfert de technologie mais aussi une clause contractuelle de formation des personnels. On compte ainsi 169000 salariés pour EDF contre moins de 5000 salariés pour la SNEL en RDC, un pays presque cinq fois plus vaste que la France.

 

De fait, aucun autre pays que la France ne pourrait signer à très court terme de tels partenariats.

 

 

Article 2- Sur l'énergie

Entre autres investissements, cet article pose le principe de la construction par la RF du complexe hydroélectrique du Grand Inga (44GW) contre la fourniture par la RDC de 15 millions de Tep d'huile végétale par an, sur une période de 20 ans pouvant être étendue ou renouvelée, grâce à une série de crédits affectés (ou autres dispositifs...) d'un montant global de 180Md d'euros, 236200Md de Francs congolais, 1080Md de Francs français, sans paiement d'intérêts.

 

Ce secteur stratégique est si déterminant pour le développement (que seuls les Etats ont investi).

 

Ce montant de 180Md est à la hauteur du volume d'huile végétale (à 600 euros la tonne) fourni par la RDC sur cette période de 20 ans, pour une amorce concrète du système de monétisation contrôlée de la dette publique française en RDC, sur un secteur stratégique pour tous les effets de levier qu'il induit... En effet, le coût du complexe hydroélectrique du Grand Inga a été évalué à au moins 50Md de dollars, tandis que le potentiel hydroélectrique de la RDC est estimé au total à 110GW...

 

Ce projet d'envergure, qui relève pourtant d'une sorte de troc au départ, est aussi une manière d'impliquer l'ensemble de la population congolaise, sans obérer les capacités de production alimentaire du pays, sans préemption de l'Etat congolais sur le foncier mais avec la garantie apportée sur cette filière de production et commercialisation d'huile végétale de la présence d'intermédiaires bancaires du seul secteur public.

 

En effet, un projet surtout monétaire serait resté inintelligible pour le plus grand nombre, d'où son renforcement par le biais des 180Md de crédits affectés sur la base d'un simple troc entre nos pays dans le secteur de l'énergie. Ainsi pour la RDC et la SNEL, il n'y aurait plus lieu d'attendre 2020-2025 pour engager la première phase de construction du Grand Inga. Nous attirons votre attention sur le fait que ce projet qui concerne des centaines de millions de personnes sur le continent africain s'avère particulièrement emblématique de cette autre politique de coopération que défend l'IRC.

 

Même si le potentiel est plus restreint à Madagascar, l'ambition demeure tout aussi élevée quant à la fourniture d'électricité ou d'énergie à l'ensemble de la population. Par ailleurs, à l'instar de ses prises de position concernant la France, l'IRC ne remet aucunement en question la pleine souveraineté de nos partenaires sur leurs installations hydroélectriques ou réseau de distribution, n'a aucune exigence en matière de privatisation ou libéralisation sur ce secteur stratégique.

 

 

Article 3- Sur l'agriculture

On précise ici des objectifs primordiaux à atteindre grâce à une politique d'investissements étendue au-delà du seul secteur énergétique.

 

L'auto-suffisance alimentaire de la RDC, une marque de la souveraineté du pays, comme l'accès à l'eau potable pour la totalité de la population congolaise pourraient donc être atteints en moins de 10 ans.

 

Quant au «Protocole de Antananarivo», dans une perspective plus longue il met l'accent en priorité sur la lutte contre la déforestation et l'érosion des sols à cause d'un environnement très dégradé à Madagascar.

 

A l'échelle de la planète, moins de 80Md d'euros par an pendant 10 ans suffiraient pour éradiquer la misère, pour permettre l’accès aux services de base (alimentation, eau potable, éducation primaire, soins de base), repris dans les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)... On voit à l'évidence à quoi s'apparenterait une vraie politique républicaine de la France au 21ème siècle.

 

Ajoutons par ailleurs que la production d'oléagineux peut être aussi un système efficace de perception des impôts pour un Etat central, d'un intérêt vital à l'opposé de ce que laissent supposer les discours sectaires tenus par nombre d' écologistes sur cette question.

 

 

Article 4- Sur les infrastructures

L'accord porterait sur le principe d' une monétisation sur projet en RDC de la dette globale de la SNCF et de RFF, à hauteur d'environ 40Md d'euros, en somme une reprise de l'Article 1 à une autre échelle.

 

Le même mécanisme de monétisation serait repris en faveur de Madagascar, portant cette fois-ci sur la dette globale de EDF, environ 34Md d'euros, auquels on ajoute son défaut de provisionnement pour le traitement des déchêts nucléaires, soit 28Md d'euros pour un total de 62Md d'euros.

 

Cette forme de déclinaison de l'article 1 pour plus de 100Md peut évidemment être appliquée pour d'autres pans de dette publique, sans qu'aucun sacrifice majeur soit exigé des Français, sans que les avoirs détenus par les Français sur cette dette publique de l'Etat (30%) soient monétisés à leur détriment. A l'IRC nous restons ancrés dans l'économie réelle, car à chaque projet de monétisation doit correspondre la création d'actifs tangibles...

 

 

Article 5- Sur la sécurité

Nous avons inclus cet axe de réflexion pour des raisons évidentes, la première étant liée à un souci de cohérence par rapport à l'ensemble des projets mentionnés précédemment.

 

Consécutivement au génocide rwandais (1994), la RDC a connu un conflit effroyable à plus de 4 millions de morts, sans que les responsables politiques français se préoccupent de cette situation et oeuvrent efficacement pour la sécurisation définitive du territoire congolais alors que ce pays devrait être notre premier partenaire sur le continent africain.

 

En outre, Madagascar est un pays aussi grand que la France et voisin de certains de nos territoires et espaces maritimes de l'océan indien. Là encore, la France ne mène pas à nos yeux une politique étrangère ou francophone à la hauteur des enjeux, tout le nord de l'océan indien étant déjà une zone de conflits. Rappelons ainsi que l'IRC est la seule formation politique à vouloir la constitution d'un Ministère d'Etat en charge de la politique maritime considérée alors comme mission régalienne.

 

 

 

Pour conclure, l'approche de l'IRC permet de combiner efficacement résorption de la dette publique, retour à une croissance plus forte par la défense de partenaires privilégiés et non de concurrents, maintien d'un haut niveau d'investissement dans la recherche et l'industrie, absence d'austérité perpétuelle pour les Français, entre autres sous-jacents. Notre système de monétisation est véritablement ancré dans l'économie réelle puisque fondé sur des projets de coopération portant sur des secteurs d'activité stratégiques, l'énergie, l'agriculture... Pour l'IRC, anticiper et penser la RDC et Madagascar en puissances émergentes, c'est être d'emblée à la hauteur des enjeux! Par ailleurs, puisque nous défendons la souveraineté monétaire pour chaque pays, nous provoquerons également la mutation du système du Franc-CFA, au bilan très discutable, dans le cadre même du processus de monétisation de la dette publique française étendu à d'autres partenaires francophones, ou en dehors de ce processus...

 

Globalement, l'opportunité d'un tel dispositif francophone est exceptionnelle, d’une portée incommensurable sur un plan géopolitique pour l’émergence d’un monde multi-polaire, la marque de notre capacité à inventer de nouvelles formes de solidarité entre nos pays sur des projets fondamentaux. De fait, dans le respect des intérêts propres à chaque pays, l'idéal de la Francophonie n'est pas une ambition trop lourde, ni pour la République Française, ni pour la République Démocratique du Congo, ni pour la République de Madagascar!

 

Le montant de 640Md à monétiser sur projets en RDC et à Madagascar, 1600Md avec les zones CFA, prévient toutefois cette possibilité car l'UE ne dispose pas d'un tel mécanisme légal à usage aussi massif pour résorber la dette publique française, ce qui entrainerait des effets lourds de conséquences dans l'Union européenne. Précisons toutefois que des concurrents de la France pourront désormais s'inspirer de ce dispositif...

 

Concernant des centaines de millions de personnes, ce projet exceptionnel dans son esprit est bien unique dans le paysage politique français, d'une grande portée psychologique. Par effet de contraste, force alors de constater que nos adversaires n'incarnent rien, n'ont pas de colonne vertébrale, ne servent pas la France, la République et les Français! Ainsi, le seul fait de l'avoir imaginé est déjà dévastateur pour le pouvoir en place et son opposition officielle. Car un constat s'impose alors: un homme d'Etat véritable serait capable de bouleverser la donne en moins de 6 mois, le choix des angles d'attaque pour les réformes ne nécessitant pas d'effort démesuré, n'importe quel système républicain et rationnel produisant des effets bénéfiques rapidement. D'abord une question d'état d'esprit...

 

le 27 août 2011,

 

Samuel Dezanneau, Président de l'IRC

 

 

 

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 09:31

 

 

Partie 3- Politique diplomatique et transpartisane de l'IRC

L'IRC présente ainsi des dossiers extrêmement denses qui nous prémunissent contre une campagne de mystification telle qu'on l'a connue en 2006-2007, et soulignent le potentiel humain encore considérable en France malgré les pratiques de sabordage en règle de nos «élites».

 

Vous l'aurez compris, il s'agit bien là d'une stratégie de contournement de l'Union européenne et de l'Euro, la souveraineté d'un pays faisant naturellement écho à celle de l'autre partenaire, a fortiori dans le cadre de la Francophonie qui n'intéresse guère que nous. Cette fois-ci, dans le paysage politique français, la brêche pour un retour à notre pleine souveraineté est donc en train d'être ouverte, l'impasse d'un système européiste monolithique étant démontrée non seulement sur un plan intellectuel mais aussi déjà par les actes, car les autorités politiques de la RDC, de Madagascar et les ambassades africaines des pays appartenant aux zones CFA ont bien sûr été avisées par l'IRC de notre détermination à faire bénéficier leur pays d'un tel dispositif.

 

 

Par l'ampleur de ce qu'elle révèle sur la nature du système actuel et pour ce qu'elle promet, à savoir une alternative à la portée incommensurable sur un plan géostratégique car extensible aux zones du Franc CFA (pour un montant total de 1600Md), cette approche pourrait signer l'arrêt de mort des partis dits «de gouvernement».

 

Songez simplement que ce gouvernement UMP a creusé la dette publique de plus de 370Md depuis 2007, sans avancer de proposition crédible pour la résorber (à l'instar du PS), au contraire de l'IRC qui dispose là d'un différentiel nettement à son avantage... Car chez nos adversaires, les candidats à la Présidentielle en France proposent au mieux aujourd'hui un retour à un budget de l'Etat «à l'équilibre» à l'horizon 2013-2014, en fait en déficit inférieur à 3% du PIB, sans résorption de la dette publique!

 

De fait, nous avions anticipé les pressions financières qui s'exercent aujourd'hui sur la France trois ans à l'avance... Nous vous renvoyons aussi à nos premiers textes programmatiques (Parties 1-2-3).

 

Nous prévenons aussi la plupart des formations politiques. Toutefois par cohérence, puisque nous considérons que les Français sont confrontés au plus vaste mouvement de trahison des «élites» dans l'Histoire de notre pays, sont considérées par l'IRC comme des partenaires fiables les seules formations politiques opposées au Traité de Lisbonne et à l'Union européenne, qui veulent recouvrer pour la France sa souveraineté pleine et entière y compris sur un plan monétaire!

 

De fait concernant les prochaines échéances électorales, le scrutin majoritaire à deux tours, bâti pour verrouiller le système de démocratie représentative de telle sorte que jamais les Français n'aient une représentation très fidèle de la réalité, nous impose de penser la campagne électorale sur 3 tours! Ainsi, alors que nous sommes dans la pente depuis déjà des décennies, il ne faut surtout pas être présent sur une candidature de témoignage au 1er tour, pour assister ensuite en ahuris à la dissolution définitive de notre pays.

 

Il apparaît évident que les réseaux, les moyens techniques et financiers de chacune de nos formations politiques s'avèrent limités. Il en va de même probablement concernant leur capacité propre à présenter des candidats irréprochables aux législatives dans toutes les circonscriptions, aux postes de conseillers généraux, pour conquérir la capitale et sa région etc... Là encore, il s'agit de vaincre, pas de faire semblant ou de miser sur une aggravation de la situation dans notre pays!

 

L'objectif primordial consiste bien à mettre nos adversaires hors d'état de nuire, à bâtir une stratégie de conquête du pouvoir! Ainsi, pour défendre cet axe stratégique majeur de monétisation de notre dette publique sur projets, nous allons donc devoir bâtir rapidement une cellule diplomatique en ne comptant d'abord que sur nous-mêmes...

 

Nous pouvons en effet rétablir l'image de la France dans le monde, acquérir une légitimité même si nous ne disposons pas de l'appareil d'Etat, grâce à une production intellectuelle originale, grâce aux choix d'autres partenaires pour la France comme pour nos formations d'opposition. Il nous reste toutefois, contre une politique de mise en coupe règlée du pays par une oligarchie s'appuyant sur une culture du mensonge institutionnalisée, un contrôle des grands médias, à être enfin soudés pour beaucoup plus d'efficacité en France comme sur la scène internationale.

 

 

 

Représentant l'aboutissement d'un travail analytique sur plusieurs années, concernant des centaines de millions de personnes, ce projet exceptionnel dans son esprit est bien unique dans le paysage politique français. L'intérêt premier de ce premier axe stratégique réside aussi dans sa grande portée psychologique.

 

Le projet de sortie de l'économie pétrolière, bâti par l'IRC repose sur le même type de considérations, favorisant au maximum toute forme de développement auto-centré car ce qui n'est pas produit en France induit des pertes sèches considérables sur la durée, au profit d'intermédiaires (banques, négociants, acteurs de la finance). Le projet guyanais et celui concernant la filière-bois par lesquels nous envisageons la création de plus de 1200000 emplois productifs va dans le même sens.

 

Il nous apparaît évident qu'un homme d'Etat véritable serait capable de bouleverser la donne en moins de 6 mois, le choix des angles d'attaque pour les réformes ne nécessitant pas d'effort démesuré, n'importe quel système républicain et rationnel produisant des effets bénéfiques rapidement. D'abord une question d'état d'esprit...

 

Comme formulé auparavant en 2011 et 2012, les enjeux pour notre pays seront dès lors considérables. Aussi, j'espère que vous renforcerez par votre engagement à nos côtés cette dynamique que nous venons d'initier, car vous en déterminerez l'ampleur!

 

 

le 3 septembre 2011,

 

Samuel Dezanneau, Président de l'IRC

 

 

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 11:17

 

Il s'agit là d'un dossier emblématique et particulièrement révélateur puisqu'il n'existe pas aujourd'hui de projet global de développement de la Guyane à la hauteur des enjeux, alors que l'IRC pose dans son programme le principe de l'exploitation même partielle de tous les territoires de la République, pour le plein développement de notre potentiel humain!

 

La Guyane avec ses 86500 Km2 représente pourtant une surface non négligeable équivalente à une bonne dizaine de grands départements métropolitains. Dans le cadre plus général d'une véritable politique maritime, les Français ont donc l'opportunité de considérer ce territoire (patrimoine de l'Etat) peu densément peuplé (3Hab/Km2) comme un relais de croissance extrêmement important!

 

En effet, tandis que des archéologues trouvent en Guyane des traces de cultures permanentes sur sols très riches datant d'un millénaire, nos gouvernants ont été incapables d'y bâtir le moindre plan de développement agricole, même si les ressources de ce territoire sous climat tropical supposent une gestion fine et mesurée.

 

Certes on met en avant une politique environnementale, essentiellement pour la sauvegarde d'un patrimoine biologique. Cependant, sans création effective de richesses et d'emplois celle-ci tient à l'évidence du faux-semblant. D'ailleurs, là encore on élude le fait que la biodiversité plus importante au Nord découle pour l'essentiel d'une présence humaine de longue date...De fait l'écologisme renforce encore plus le totalitarisme de l'Union européenne, l'absence de projet de développement pour la Guyane, un territoire qui n'est en rien européen, témoigne clairement du néo-impérialisme de nos "élites"!

 

En plus du développement agricole, ce dossier permet également d'aborder les questions d'ordre démographique, de repenser la politique d'aménagement du territoire, en somme de retrouver une marge de manoeuvre en France métropolitaine en l'envisageant petit à petit comme «territoire d'émigration», dans le cadre plus général d'une véritable politique maritime pour l'exploitation de toutes nos ressources et d'une géopolitique des flux migratoires.

 

 

1-Une politique d'aménagement du territoire

Considérant la structure administrative et territoriale actuelle comme inepte, l'IRC propose la création en Guyane de plusieurs départements basés sur les bassins versants (cf-réforme territoriale), autour de quelques fleuves et rivières (Camopi, Tampok, Mana, Sinamary, Approuage) c'est-à-dire incluant cette composante environnementale qu'est la gestion de l'eau. Il s'agit bien là d' une approche républicaine et innovante... Car parties intégrantes d’une politique de développement durable, la matérialisation des frontières, la structuration effective de cet espace territorial demeurent en effet des enjeux fondamentaux, a fortiori quand on évalue le nombre de clandestins entre 40000 à 60000 personnes pour 230000 habitants recensés! Par ailleurs, dans une logique de péréquation républicaine entre territoires, un certain nombre de fonds seraient attribués aux nouveaux Conseils généraux. Les natifs amérindiens auraient peut-être plus de chance de se faire entendre dans ce cadre là, car le maintien de l’arrêté préfectoral de 1970 maintenant en l’état le tiers sud du département ou la signature par la France de la convention 169 de l’ONU reconnaissant aux Amérindiens leurs droits primordiaux ne constituerait en aucun cas une politique véritablement républicaine…

 

En conséquence directe, comme notre approche consiste bien sûr à promouvoir une politique républicaine d'aménagement du territoire, sans en laisser des pans entiers à l'abandon, la dernière réforme territoriale de l'UMP ne sera pas appliquée mais remplacée dès 2012...

 

 

2-Une politique agricole ambitieuse

A l'évidence en Guyane, le poids du secteur public et de l'aérospatiale sera à pondérer à l'avenir… A cet effet, on pourrait mettre enfin l’accent sur le développement agricole durable, dans le respect viscéral de la richesse biologique de cet espace, et créer par exemple 400000 exploitations de 6ha qui représenteraient 2,4 millions d’ha, 24000km2 soit 30% du territoire, tandis que l'on compte nombre d'exploitations de seulement quelques hectares sur ce territoire ultramarin. Parallèlement à une réforme du foncier aux Antilles, l'Etat pourrait rester le propriétaire du foncier en Guyane par mesure de sauvegarde et de contrôle, et faire signer un bail à chaque exploitant. Ce mouvement contrasterait fortement avec celui des dernières décennies en France. Nous serions alors très loin de l'économie financiarisée et du délire mégalomaniaque (mondialiste) du «grand Paris»! L'exclusivité totale serait accordée aux ressortissants français, en tenant compte de l'aire géographique d'origine (aux Guyanais, aux Antillais, et autres Français). Faut-il faire mention du taux de chômage ahurissant des territoires d'outremer, avoisinant les 30% en Guyane? Car suivant l'exemple mentionné auparavant, avec 10% d'emplois indirects, ce projet permettrait de créer plus de 880000 emplois!

 

Répartition des productions par exploitation (à titre indicatif)

La spécialisation énergétique de ce territoire est directement liée à sa faible densité de population et à la rentabilité de la filière!

-50% d'oléagineux. (1,2 million Ha au total)

-25% pour l'exploitation de la biomasse pouvant dépasser 10t/Ha/an, ou du bois(Total 600000Ha), avec extension éventuelle sur les forêts environnantes.

-25% pour la production de ressources alimentaires. (Total 600000Ha)

 

La filière énergétique, biocarburants à base d’oléagineux ou exploitation de la biomasse, doit permettre l'autonomie de la région (Guyane, Antilles), et de dégager un excédent exportable vers la France métropolitaine. On y adjoindrait bien sûr la filière algocarburants au vu du taux d'ensoleillement plus élevé que sur la côte méditerranéenne (cf BFS-sortie de l'économie pétrolière). Comme la température moyenne n'y est pas inférieure à 20°, même une politique immobilière ambitieuse ferait baisser la facture énergétique en France métropolitaine, soit par exemple pour 2,5 millions d'habitants pour une densité d'environ 30Hab/Km2, le décuple d'aujourd'hui...

 

La Guyane devrait en toute logique représenter un pôle énergétique majeur en France!

 

Le cahier des charges serait draconien, adapté pour gérer au mieux les risques d’érosion des sols et de pollution des eaux, ce qui signifie le maintien de larges corridors biologiques, d'un couvert végétal dense, et la pratique de cultures associées au détriment des pratiques de monoculture et d' élevage extensif.

 

Une multiplicité de combinaisons

-3Ha, 800000 exploitations, 1,6 million d'emplois directs, 160000 indirects, 1,760000 emplois

-4Ha, 600000 exploitations, 1,2million d'emplois directs, 120000 indirects, 1320000 emplois.

-5Ha, 480000 exploitations, 960000 emplois directs, 96000 indirects, 1056000 emplois.

-6Ha, 400000 exploitations, 800000 emplois directs, 80000 indirects, 880000 emplois.

-10Ha, 240000 exploitations, 480000 emplois directs

-20Ha, 120000 exploitations, 240000 emplois directs

-40Ha, jusqu' à 60000 exploitations, 120000 emplois directs

 

On ne présente donc ici qu'un éventail de possibilités, suivant les scénarios adoptés qui peuvent d'ailleurs comporter un large panachage de tailles d'exploitation suivant les buts poursuivis, suivant la localisation des exploitations sur le territoire guyanais, sur la base de modèles économiques viables. L'Etat demeurant propriétaire du foncier, les terres seraient exploitées sur un mode privé, grâce à des coopératives, ou par un système hybride suivant tel ou tel type de production. En comparaison avec la forêt landaise, on pourrait avoir aussi plus de 270000 emplois créés dans la filière sylvicole... La viabilité de ce système dépend là encore de la politique fiscale (cf Partie 2-2 Agriculture). A noter qu'en France, on ne trouve plus que 348000 exploitations agricoles en 2010, ce qui est logique compte-tenu de l'intérêt porté par les gouvernants à ces filières...

 

Le coût du chômage en France est à plus de 34Md par an pour 2,577 millions de personnes indemnisées (derniers chiffres), mais on compte en fait 6,9 millions de personnes touchées par le sous-emploi... 

 

Ainsi que le souligne l'IRC, ce projet à un million d'emplois créés vaut 40% d'économie sur le coût d'indemnisation du chômage (13,5Md) auquel on rajoute l'économie réalisée sur les importations de pétrole sur 10-12 millions de Tep (6,5Md), soit un total de 20 Md par an, 200Md sur 10 ans. On comptabilise ce gain hors coût d'investissement initial mais aussi hors retombées fiscales propres à un développement plus auto-centré et compte tenu du fait qu'un million d'emplois créés pèse tout de même 3,57% de la population active, ce qui ne serait pas sans effet sur la croissance!

 

En tant que telle, la Guyane représente un des rares actifs non financiers détenus par l'Etat (central) dont le passif est tout de même de 800Md. Alors que nous pourrions éradiquer le chômage aux Antilles, en Guyane, et le restreindre ailleurs jusqu'à 40% au total sur ce seul projet agricole, comme le foncier appartient à l'Etat, l'échec des gouvernants (UMP) est patent.

 

Ajoutons qu'avec à l'esprit l'ensemble du coût du RSA, des contrats aidés, des dispositifs de retour à l'emploi, on pourrait même envisager un système certes audacieux de baisse (partielle) des allocations (chômage, RSA) grâce à la fourniture d'un accès à une surface agricole exploitable et peut-être à un logement. A une autre époque, on a su le faire avec les jardins ouvriers en périphérie des villes, tout comme l'IRC propose aussi la mise en place (ou la préservation) de vergers communaux à cause du coût trop important de la main d'oeuvre. Là encore les possibilités envisageables sont multiples dès lors qu'on ne se fixe pas de limites trop stériles à l'exploitation d'un territoire... Il s'avère tout de même significatif que bien au-delà de cette mission régalienne de l'Etat qui consiste à contrôler la population française, nos gouvernants le fassent par esprit de perversion sans dégager de possibilités de sortie de crise par le haut, en Guyane et ailleurs, alors que cela est possible. Nous avons clairement ici la marque d'une politique anti-républicaine. 

 

 

3-Une politique environnementale réaliste

On trouve en Guyane une filière bois qui doit évidemment être développée, dans la continuité du programme de développement agricole... Comme mentionné auparavant, si la forêt des Landes d'environ 1 million d'hectares génère 2.5Md de CA par an et compte 34000 emplois directs, la forêt guyanaise est huit fois plus importante! Par ailleurs, avec une exploitation des mines sous contrôle renforcé de l’Etat, on peut aussi poser le principe qu' une partie des ressources en or de la Guyane intégrerait les réserves de la Banque de France!

 

Le développement d’un pôle de recherche biologique sur les espaces forestiers protégés, disposant de moyens conséquents, est une priorité même si les ressources prélevées pour la recherche supposent bien sûr une création de richesses en amont. Sans projet ambitieux, l’Etat français adopte aujourd'hui une position figée au Sud du département avec le Parc national, et n’envisage que la création de quelques réserves intégrales au Nord, alors que la biodiversité y est plus importante. Ce pôle de recherche pourrait être étendu à un vaste pôle mondial de recherche sur les espaces de biodiversité de l’Outremer notamment dans un cadre francophone (songeons à l'Afrique centrale), même si à elle seule la France gère déjà cinq «points chauds» terrestres (sur 35) et aussi deux «points chauds» maritimes (sur 10).

 

Si l' IRC défend ce projet, c'est également parce que seule une politique globale de développement peut permettre de circonscrire au maximum le très haut degré de violence atteint sur le territoire guyanais! En effet, conséquence de l'orpaillage sauvage, la base du CNRS dans la réserve naturelle des Nouragues avait été saccagée en 2004. Les scientifiques avaient même dû se replier sur Cayenne suite à l’assassinat de deux gardiens par les orpailleurs en juin 2006. Et si la Légion apporte aujourd'hui un soutien aux forces de gendarmerie qui seules sont habilitées à appréhender les clandestins et orpailleurs, on ne peut exclure que l'Etat définisse à l'avenir des zones militaires exclusives pour le cas où ces moyens conventionnels de lutte contre la violence se révèleraient insuffisants.

 

De même, on ne saurait se calquer sur la politique suivie par le Brésil au nord de son territoire avec la création de Tumucumaque, un parc national inhabité même par des tribus indigènes, d' accès très difficile. Le Brésil, qui dispose d'un territoire immense, cherche en effet à en protéger seulement 10% au final, là où le projet de développement économique de l'IRC en Guyane permettra de protéger jusqu'à 60% des forêts primaires et d'assurer l'inventaire systématique de leur biodiversité!

 

 

4-Une politique sanitaire décente

Nous sommes confrontés en Guyane à une situation critique quant à l'engagement républicain de l'Etat à assurer une qualité de services publics au plus grand nombre, notamment une couverture médicale décente. Si en France métropolitaine nous sommes toujours confrontés à une longue litanie de dossiers sanitaires tous aussi pourris les uns que les autres, conséquence de l' incurie de nos «élites» et de leur culture néo-impérialiste ou d'un haut degré d'irresponsabilité savamment entretenue, les Guyanais ne sont malheureusement pas mieux lotis.

 

Le problème d’empoisonnement au méthylmercure de Guyanais est un scandale sans nom, car celui-ci est d'abord lié à un stricte problème d’application des lois républicaines en matière de sécurité face à l'orpaillage sauvage, et conduit nécessairement à l'implication des plus hautes autorités sur plusieurs législatures... Ancien Ministre de l'intérieur, puis en tant que Président de la République, Sarkozy est directement concerné par cet échec et ne bénéficiera pas d'une immunité à vie...

 

Ainsi, l'IRC se fait volontiers le relais au niveau national de la plainte déposée en Guyane, plainte qu’on cherche à étouffer. Après une analyse effectuée au Japon (!), il a été prouvé que le taux de mercure dans le sang chez les enfants amérindiens est à 5 fois la norme de l’OMS! Rappelons que le méthylmercure cause des dommages irréversibles sur le système nerveux des personnes empoisonnée. On compte donc en Guyane plusieurs milliers de victimes, discriminées au sens fort du terme dans l'indifférence quasi-générale. Pourtant, si un problème sanitaire de ce type s'était produit en France métropolitaine, nous aurions eu alors au moins 600000 victimes...

 

 

L'IRC est la seule formation politique à proposer la création d'un Ministère d'Etat en charge de la politique maritime auquel serait rattaché un secrétariat d'Etat à l'Outremer ne dépendant plus du ministère de l' Intérieur. Il s' agit là d' un «choix du grand large», une approche culturelle faisant cruellement défaut en France, avec des enjeux tels qu'on ne peut vraiment plus en faire l'impasse... En outre, avec la création de 400000 exploitations agricoles de 6Ha et de plus de 880000 emplois, on posera le principe de la préservation de l’environnement dans une logique effective de développement et de structuration spécifiques du territoire de la Guyane sans laquelle on continuera à assister à tous les débordements, une logique qui renforcerait aussi les dispositifs propres à faciliter une sortie de crise aux Antilles. Nous nous ouvrirons alors la possibilité de décongestionner les territoires des Antilles (densités: 367 hab/Km2 en Martinique, 227 hab/Km2 en Guadeloupe), de mener une politique propre à dégager d'autres ressources pour le secteur de la recherche sur ces espaces de biodiversité exceptionnelle en protégeant jusqu'à 60% des forêts primaires. De même, un développement pour partie plus autonome de la Guyane facilitera son intégration plus forte à la sous-région.

 

Enfin, grâce à une baisse très importante du taux de chômage, grâce à une résorption drastique de la dette publique telle que nous la prônons par ailleurs, la France aura ainsi la certitude absolue de pouvoir intensifier au mieux les réformes structurelles sur son territoire.

 

 

Le 21 août 2011,

le Conseil national de l' IRC                                        (Tous Droits réservés)

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