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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 07:53

5.80% soit 2,14 millions de voix! Voilà les chiffres des bulletins blancs ou nuls sur une ligne politique convergente à la nôtre. L'abstention toujours non négligeable s'élève à 18.97% des inscrits, soit 7.5 millions de personnes concernées.

 

Il ne nous appartenait pas de choisir l'un ou l'autre des candidats en lice, chacun d'entre eux ayant choisi de bafouer le vote souverain du peuple français contre le TCE:

Hollande 51.62%

Sarkozy 48.38%, le battu du jour!

 

36.64 millions de votants

4.9 millions de non-inscrits (entre 10 à 13.9% du corps électoral 44.5 millions de Français autorisés à voter)

 

Sarkozy restait à nos yeux un usurpateur à partir du passage en force sur le TCE en 2008. Inutile donc de préciser ce que nous pensons de Hollande qui, d'ailleurs lui-même fidèle à ce qu'il est, a cru bon de nous gratifier d'un premier discours somme toute médiocre... Sa victoire nous apparaît bien étriquée, à un million de voix près... Le triomphe, comme en 2007, nous l'attribuons au vide!

 

Le 7 mai 2012,

S.Dezanneau, Président de l'IRC

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 14:04

« Avec deux mille ans d'exemples derrière nous, nous n'avons pas d'excuse, quand nous nous battons, si nous nous battons mal. »

Thomas Edward Laurence (1888-1935)

 

 

Avec 1,79% des voix, soit 644086 suffrages, Nicolas Dupont-Aignan échoue tout de même à peser sur le cours de cette élection présidentielle et reste en deça du score de Philippe de Villiers de 2007 (2,24%). Il est derrière le pourcentage de votes nuls, de fait très loin d'un 1 million de voix... 

 

On peut toutefois relever que les partis euro-critiques sont bien présents et renouvellent globalement le score de 2005 contre le TCE (54%), même si leur dispersion les condamne tout autant qu'à cette époque. Seul le FN tire véritablement son épingle du jeu, pour l'instant. Il reste que l'IRC avait largement prévenu que sans discussion préalable entre tous nos mouvements, notamment pour les plus petits partis, le résultat serait largement prévisible... (cf Tactique politique)

 

Concernant le second tour, l'IRC défend le respect strict du vote souverain des Français contre le TCE en 2005, ce qui, conséquence du passage en force sur le traité de Lisbonne orchestré évidemment par l'UMP et le PS, justifie amplement un vote nul! En tant que citoyens, nous sommes dans une situation d'insécurité totale de leur seul fait!

 

Concernant les élections législatives, en ce sens beaucoup plus importantes désormais, pour DLR un parti déjà largement endetté, il y a tout de même un risque réel de naufrage sur un plan financier puisque plus de 3 points manqueraient pour atteindre le seuil de remboursement des frais de campagne (impression): il faut alors viser plus de 5% par candidat!

 

Quant à l'attribution des subventions publiques chaque année sur 5 ans, un parti perçoit environ 45000 euros par parlementaire et 1,66 euro par suffrage obtenu si 50 personnes dépassent 1% des voix dans leur circonscription. Cet objectif de progression globale aux législatives peut donc être atteint, mais il serait de loin préférable que ce soit sur d'autres bases! Au moins 5 à 10% d'abstentionnistes pourraient d'ailleurs faire la différence aux prochaines élections sans parler de ceux qui se sont réfugiés sur le vote « utile », encore faut-il pouvoir aller les chercher... 

 

Par ailleurs le développement de nos mouvements est sans doute tout aussi prioritaire indépendamment des échéances électorales!

 

Le 24 avril 2012,

S.Dezanneau, Président de l'IRC

 

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:26

 

 

La création d'une structure politique propre "Initiative Républicaine de Coalisés" (IRC) s'imposait comme un passage obligé après un engagement politique déjà notable pour certains d'entre nous. Notre objectif a toujours été de défendre la souveraineté de la France ainsi que ses intérêts vitaux. Or, malgré notre approche transpartisane, il nous apparaît aujourd'hui évident que seules l'IRC et l'UPR ont une vision véritablement très proche sur la nécessité absolue pour la France à rompre ses liens avec l'Union européenne, l'euro et l'Otan.

 

En conséquence, l'IRC a décidé de soutenir la candidature de François Asselineau à l'élection présidentielle.

 

Dans un premier temps, nous oeuvrerons donc à ce qu'il obtienne les 500 signatures des maires et autres élus locaux. Il s'agit certes d'une véritable course à handicaps, mais notre détermination vaut amplement celle de nos adversaires alors...

 

Bien sûr, il appartiendrait à chacun d'évaluer les différences parfois notables en termes d'approche sur un plan culturel, de positionnement et de projets entre les programmes respectifs de l'UPR et l'IRC, puis de soutenir alors (éventuellement) l'une ou l'autre de nos formations politiques.

 

Nous comptons toujours sur vous, ici et maintenant!

 

 

le 31 janvier 2012,

Le Conseil National de l'IRC

 

 

-Site de l'UPR www.u-p-r.fr/

 

 

 

 

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 20:14

 

Nous avons déjà précisé le fond de notre pensée sur la multiplicité de candidatures dans le camp nationaliste et souverainiste (rubrique Tactique politique), l'échec étant clairement assuré en fin de compte si ces formations politiques ne prennent pas la peine de négocier entre elles. Que P-M Couteaux veuille créer un autre parti souverainiste que le RIF pour soutenir le FN et sa candidate ne change rien à la donne: avant tout il s'est d'abord rallié à la candidature de Marine Le Pen. Notre démarche est sensiblement différente puisqu'elle suppose au préalable une ouverture d'esprit des dirigeants des différentes formations politiques, pas que les dirigeants de nos partis agissent comme Jospin avec sa « majorité plurielle », en somme il s'agit dans ce cas de jouer au préalable un coup faible pour un coup vraiment fort derrière...

 

Concernant spécifiquement la mouvance indépendantiste ou souverainiste (selon l'article 2 de notre constitution), j'élabore ici une critique constructive du discours de candidature de François Asselineau. Honnêtement, je serais d'ailleurs plutôt en peine de le faire avec celui de ses concurrents, ne parlons même pas de nos adversaires pro-UE... J'y adjoins quelques remarques sur ses documents de démarchage auprès des maires.

 

 

Sur la forme, j'ai regretté d'emblée qu'il l'ait effectué suivant un format de conférence, didactique certes mais qui ne lui permet pas à mon sens de s'adresser pleinement à ses interlocuteurs, ceux de la salle mais surtout aux Français. L'homme de dossiers semble avoir beaucoup de mal à laisser la place au politicien combatif qu'il prétend être, ce qui amoindrit sa présence physique alors que Sarkozy, il faut aussi aller le chercher dans cette dimension-là, lui laisse peu de place pour des techniques oratoires plus efficaces comme quelques traits d'humour là où Sarkozy ne peut pourtant guère encaisser les coups dans cette forme d'expression. 

 

D'ailleurs, élément déterminant et primordial à mes yeux, il ne s'est pas mis « en disponibilité » pour cette campagne électorale, donc reste de fait sous tutelle de son ministre F.Barouin (UMP)François Asselineau élude aussi largement la responsabilité écrasante des hauts-fonctionnaires, ce qu'il est lui-même, leur intrusion dans la sphère politique comme sur les piètres résultats obtenus sur la durée, comme sur leur silence inassimilable au devoir de réserve en ces circonstances exceptionnelles... Je le dis sincérement et sans aménité, je m'attendais à mieux, notamment pour ce qui touche aux questions géostratégiques auxquelles se rattache la question centrale de la souveraineté monétaire. 

 

Je reste plus que dubitatif quant à la mention sur le site de l'UPR du parcours scolaire de François Asselineau, de ses 85 voyages à l'étranger qui traduisent un niveau de vie largement au-dessus de la moyenne (respect profond pour l'école de la République et ouverture d'esprit peuvent être mis en avant autrement...). Pour revenir à son discours de candidature, si ses prises de position ont pu lui coûter en terme de « carriérisme pur », que dire des Français qui paient les pots cassés des arbitrages rendus par nos « élites » sans avoir les moyens d'y faire face!?! Comme leur courage au quotidien vaut largement le sien, il manque presque de décence à trop insister sur ce point, a fortiori quand il évoque une carrière jusqu'alors sans qu'il ait été nommé ministre alors qu'il se présente devant les Français pour un poste encore plus important!

 

Quant à son courrier programmatique adressé aux maires, le tout manque de neutralité voire de modestie, est perclu de remarques inadaptées ("concourir à la présidentielle"?), laudatives par rapport à la qualité du projet donc intempestives. En outre, la conclusion de la déclaration sur l'honneur du maire à soutenir la candidature de François Asselineau met ainsi l'accent sur son libre arbitre tout en étant contradictoire avec la forme contractuelle, juridique donc contraignante évoquée par les "considérant que": il y a donc confusion entre les deux documents. La dernière vidéo adressée aux maires m'apparaît bien meilleure, plus concise et percutante, sauf sur le final un peu trop long.

 

 

Sur le fond, le discours d'ensemble s'avère cohérent mais à mon sens manque aussi de tranchant. Comme si son radicalisme contre l'UE et l'euro s'étiolait dans bien d'autres domaines. Certes, lui et l'UPR visent le consensus le plus large mais cela donne surtout l'impression que François Asselineau voudrait mener campagne sans affronter véritablement ses adversaires par tous les moyens, alors que sa propre trajectoire dans cette campagne relève plus d'une course à handicaps que d'une approche tactique à un stade ultime d'expérience telle que chez un stratège d'exception... L'UPR ne dispose pas de tant de moyens que cela, François Asselineau ne dispose pas d'une couverture médiatique (complaisante) ou d'un réseau d'élus locaux etc... Ainsi, il passe à côté de nombre d'angles d'attaque faute de savoir (vouloir) occuper l'espace, son projet restant cantonné au départ à l'application de l'article 50 pour sortir de l'UE et l'euro (juste une procédure!), la sortie de l'Otan auxquelles sont adjointes des mesures inspirées par le programme du CNR. Il est en quasi-roue libre pour tout le reste alors qu'un programme plus vaste illustre et renforce à l'évidence le projet de sortie de l'UE et de l'euro. L'IRC en ce sens essaie de ne faire l'impasse sur aucun dossier lourd!

 

Ainsi, sur sa proposition portant sur trois référendums:

-le secteur énergétique est stratégique, avec des évolutions technologiques et des arbitrages délicats qui supposent une gestion fine et une présence forte de l'Etat. Un référendum est déjà pour cette seule raison inadapté.

-même si le débat est indispensable sur l'immigration, le recours au référendum laisse supposer un flottement. Rappelons que l'INSEE a délibérément sous-évalué certains chiffres sensibles à plusieurs reprises (1999 et 2004)! Il met par ailleurs en avant un modèle, celui de la Réunion, qui n'est pas forcément transposable en France métropolitaine, pas forcément adapté si le contexte international devenait plus tendu. Ce peut être une source d'inspiration mais il n'apporte pas de garantie de paix civile sur le long terme en tant que tel, il suffit de considérer l'histoire récente du Liban, de la Yougoslavie ou en France de l'île de St Martin! François Asselineau me semble pris en défaut sur ce point car le consensus (sa tactique électorale) exprimé par nombre de sondages est beaucoup plus proche d'une ligne dure telle que défendue par l'IRC.

-Ses positions sont ouvertes sur la question de la monétisation (monétarisation) de la dette publique mais justement, là encore aucune expectative n'est admissible: il faut trancher! Ainsi, Royal et Bayrou ont échoué face à Sarkozy sur leur esprit de dialogue qui s'apparentait trop à de l'indécision. En revanche, l'IRC l'a fait clairement sur cette question en élargissant le cadre du traitement de ce problème à la francophonie.

 

Sur la réforme constitutionnelle, notamment concernant toute décision touchant à la souveraineté du pays, on resterait avec le programme de l'UPR à un vote à une majorité des inscrits là où pour protéger la paix civile à l'évidence elle devrait être plus large (80% des votants) comme précisé dans notre texte sur Maastricht. Tout le débat politique est pourtant aujourd'hui biaisé depuis le vote du traité de Maastricht à cause de ce premier critère de décision sans que l'UPR en ait tiré de conclusion à la hauteur. Quant au rétablissement du crime de « forfaiture et haute-trahison », il est légitime mais la définition de ce dernier est curieusement flottante, ce qui est grave et laisse la porte ouverte à nombre d'excès. De même il n'aborde pas la question du rétablissement de la peine capitale, la sanction la plus lourde, alors que son abolition est l'élément initiateur de nombre de dérives chez nos « élites ».

 

Sur le statut de l'élu, la règle d'un seul renouvellement ne me semble pas correspondre à ce qui fonde notre civilisation, les libertés individuelles y compris dans la trajectoire (possiblement) ascendante ou évolutive de chaque individu. Je l'exclue donc telle quelle par principe, tout un chacun devant pouvoir défendre son projet, ses idées le cas échéant comme il l'entend. On sent dans le programme de l'UPR une empreinte très marquée à gauche sur ce point, comme sur d'autres...   

 

Sur la lutte anti-terroriste ou autres questions de sécurité, alors que la sécurité des Français demeure le premier principe qui justifie l'existence de l'Etat, il est avec l'UPR globalement en deça des positions de l'IRC. Ses arbitrages sonnent plutôt de gauche (chevènementiste), mais surtout cette forme de raisonnement sur cette question n'en est pas une: des chiffres statistiques ne suffisent pas à décrire un problème, a fortiori dans un domaine où même les épiphénomènes doivent être pris en considération. L'élément dynamique national et international (développement du fondamentalisme islamiste) est par ailleurs occulté. Surtout, si on applique cette méthode d'analyse aux chiffres du commerce international, l'Afrique n'existe pas ou peu, ou en tenant compte du nombre d'adhérents ou mieux d'élus de la République l'UPR et l'IRC n'existent pas... Il est à relever que notre parti l'IRC est sur une ligne plus dure, plus interventionniste hors de nos frontières le cas échéant sans être néoconservateur...

 

Sur l'Iran, l'intervention est trop courte, d'ailleurs comparable à celle de la famille Le Pen ou du FN, car non-interventionniste par principe. Or, dans une période de post-guerre froide, selon nous (IRC) la prolifération d'armements nucléaires doit impérativement être combattue, même si la France a les moyens de mener une politique propre qui ne soit pas néo-conservatrice car elle dispose d'une expertise dans ce domaine, son arbitrage peut donc être souverain concernant une intervention militaire.

 

Sur la Francophonie, le volet programmatique est là encore bien trop hésitant, même s'il est normal d'entendre nos interlocuteurs africains sur le système du franc CFA, quelques mesures prônées par l'IRC peuvent être rapidement mises en oeuvre car elles répondent aux critiques principales portant sur ce système. Il est vrai qu'il est difficile peut-être pour l'UPR de remettre en cause un système bâti là aussi par De Gaulle, mais à l'IRC nous sommes simplement républicains souverainistes. Je ne perçois pas l'intérêt de l'implantation isolée d'un parlement francophone à la place du siège de l'Unesco à Paris (encore là!) là où les implantations pourraient être par essence multiples! La RDC premier pays francophone au monde, le Québec doivent d'emblée disposer d'un centre francophone de taille internationale. Je rappelle que l'IRC en a fait son premier axe stratégique de défense de nos intérêts vitaux en créant son propre système global de monétisation de notre dette publique sur projets francophones, le travers majeur d'une création monétaire massive sans contre-partie effectivement produite étant ainsi contourné! Sur un plan géostratégique, les sous-jacents se comptent en fait par dizaines...

 

Quant aux territoires ultra-marins, l'ambition s'avère par trop mesurée, en inadéquation avec ce que pourrait être une véritable politique maritime (cf réforme de l'appareil d'Etat, projet guyanais). Tout projet possède ici une dimension territoriale en butte directe au cadre institutionnel européen.

 

Nous sommes probablement plus circonspects quant à l'héritage quasi-systématiquement mis en avant du CNR, puisque nous souhaitons que l'Etat central se focalise d'abord sur ses missions régaliennes, et laisse le reste du champ des interventions aux collectivités locales (aux départements, la politique sanitaire etc...). En ce sens, cette vision de l'UPR nous semble inachevée, assez classique (l'interventionnisme de l'Etat) ou trop statique dans ses positionnements, nous inscrirait dans une dynamique de campagne défensive. Beaucoup d'éléments mis en avant pas François Asselineau risquent ainsi de ne pas lui offrir de marge suffisante face à ses adversaires, privilégiant le poids de l'histoire dans ses analyses, un programme bis du CNR, une référence qui en vaut d'autres. Mais au final, le tout manque de dynamique propre créatrice, de souplesse (« force ordinaire", "force extraordinaire » et leurs permutations- Sun Tsu), ce que j'avais déjà souligné à un de ses bras droits. Par exemple, si le rôle des départements doit être renforcé dans une optique républicaine, pourquoi alors ne pas lui adjoindre une réforme (radicale) de l'appareil d'Etat telle que la défend l'IRC? Face à l'oligarchie qui dirige la France, par respect pour les Français, il ne faut rien laisser dans l'ombre!

 

L'élection dans ce type de contexte ne peut se jouer que sur du très lourd, du saillant, cet état d'esprit ayant conduit à la création de l'IRC: il ne suffit pas d'être sur un positionnement juste, il faut être armé à écraser l'adversaire, à le surclasser par des propositions qui ne lui laissent aucune échappatoire, le caractère anxiogène des mesures les plus fortes étant largement sous-évalué par l'UPR. Proposer de sortir de l'UE et de l'euro cette vision-là ne suffit pas en elle-même, cela n'est pas une stratégie globale! Car même si on perçoit bien la dimension humaniste voire pacifiste qui est celle de François Asselineau (et des membres de l'UPR), le fait est que l'UE devait être pour la France un relais d'expression de puissance y compris aux yeux de nos compatriotes, ce qu'elle n'est évidemment pas... Mais sur un plan géostratégique, on ne perçoit guère ce que serait une alternative selon l'UPR, contrairement à l'IRC beaucoup plus explicite sur ses orientations! 

 

Sans doute François Asselineau s'est-il positionné très tard en tant que candidat à la présidentielle (pourquoi pas dès 2007?), le calendrier étant plutôt juste pour faire émerger une candidature alternative (comme souligné dès septembre par l'IRC).En cela l'approche de l'IRC, purement (géo)stratégique dans toutes ses dimensions, pourrait être un apport très utile en soutien à sa candidature.

 

 

Pour conclure, disons qu'il s'agit là tout de même d'un discours de haute tenue dans un contexte d'offre politique se situant à un niveau lamentable, que François Asselineau tacle plutôt sèchement par son discours et sa démarche l'ensemble des politiciens qui se sont déclarés candidats. Cependant disons aussi que pour nous autres à l'IRC qui sommes aussi clairement en faveur de la sortie de l'UE et de l'euro, sans rien devoir à l'UPR ce qui leur semble peut-être difficile à admettre (la Convention de Vienne est à nos yeux autrement plus légitime que l'article 50, à tout le moins un combinaison de coups serait meilleure, sans parler du vote des Français de 2005 qui rendait le texte du TCE forclos...), qu'il en manque tout de même beaucoup pour en faire un candidat implacable pour ses adversaires! Notre interrogation se situe d'abord là...

 

Dans la continuité, François Asselineau semble se réfugier derrière la constitution pour ne pas parler de politique gouvernementale, celle-ci étant liée directement aux législatives, ce qui le conduit évidemment à éluder la question du débat interne à notre mouvance, débat qui aurait dû avoir lieu ces dernières années et que seule l'IRC continue à réclamer pour l'ensemble de ses composantes (comme à éluder des pans entiers de programme). Car isolés, sans vision multipolaire à l'échelle du paysage politique français cette fois-ci, nous ne vaincrons pas (plus) en 2012! Or, pouvons-nous nous permettre de perdre? Ce devrait pourtant être la question centrale... (cf rubrique Tactique)

 

De fait, il est fondamentalement hors de question pour nous de nous « carboniser » en pure perte. Nous avons tout de même l'expérience des dernières présidentielles, de l'échec de Chevènement puis de Villiers (plus de 80 déplacements sur le terrain) comme de Dupont-Aignan, de cette somme considérable d'énergie militante et de ressources dilapidée. Toutefois, comme le FN ne semble guère se préoccuper d'ouverture vers les souverainistes sauf envers des ralliés sans marge de manoeuvre, sauf à piller leur programme économique, dans la seule mesure où François Asselineau et l'UPR démontrent qu'ils sont eux en revanche capables de discuter avec d'autres mouvements sous une forme plus ouverte et collégiale, à commencer par l'IRC, nous pourrions en retour nous engager à soutenir cette candidature de François Asselineau.

 

Le 21 décembre 2011,

Samuel Dezanneau, Président de l'IRC

 

(texte remanié en janvier 2012 pour plus de précision)

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