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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 08:24

Dans l'opposition au système institutionnel européen, à l'euro, on ne peut développer une pensée hétérodoxe à la hauteur des enjeux simplement en se focalisant sur l'axe Amérique du Nord-Europe de l'Ouest qui est celui du capitalisme intégré, l'axe privilégié par les grands groupes pour leurs participations croisées. Dans ce cadre en effet, on ne développe alors qu'une pensée contre-orthodoxe, figée dans une opposition frontale par rapport à un système dominant, avec une efficacité politique plus que relative que chacun peut d'ailleurs mesurer sur les dernières décennies...

 

Pensée hétérodoxe et stratégie de contournement sont indissociables! Or, en dehors de l'IRC, aucun parti d'opposition ne l'a compris, pas même l'alliance du Front de gauche... Il ne s'agit alors pas seulement de contourner un système (UE) mais d'avoir aussi pour interlocuteurs directs nos compatriotes, mieux de leur rendre le pouvoir réel de décision en dehors des élections alors qu'il apparaît évident que nos "élites" ne sont guère représentatives! 

 

Puisque la marge de manœuvre demeure une notion centrale en matière de stratégie,l'IRC s'est efforcée d'en préciser le caractère réel, de se focaliser à trouver les leviers les plus puissants pour l'élargir, de refuser le sabordage du cadre de l'Etat-nation pour l'édification d'un système institutionnel européen où notre spécificité s'effondre et avec elle notre dynamisme, où seul le mercantilisme triomphe, de développer donc une pensée hétérodoxe globale puisqu'une pensée contre-orthodoxe (en opposition frontale) face à un système dominant apparaît surtout marquée par l'impuissance, dans la continuité logique de mettre en avant une stratégie de contournement de l'Union européenne (de l'euro), de récupérer une certaine maîtrise du temps puisque même le calendrier électoral est très pauvre en débats de fond, de percevoir quelle échelle de positionnement est la plus efficace suivant la nature des projets, enfin de parvenir à faire en sorte que sur la base de notre programme, face à nos «élites», le peuple français soit l'intervenant décisionnaire majeur !

 

En conséquence, tous les éléments saillants sur notre approche globale et francophone sont déjà présents sur le blog de l'IRC, notamment le texte sur le principe fondamental de "monétisation de notre dette publique sur projet francophone" qui vient ainsi d'être actualisé. Il n'est certes pas le premier système dissocié à exister (économie souterraine, économie mafieuse, politique monétaire et financière de nos "élites") mais s'avère beaucoup plus prometteur pour notre pays...

 

 

le 25 juillet 2012,

S.Dezanneau, Président de l'IRC

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 12:56

Sachons rendre hommage aux militaires qui incarnent encore la République quand nos "élites" faillissent aux missions qui sont les leurs.

 

L'orpaillage sauvage et son corollaire une violence sans limite ne nous renvoient en effet qu'à la pensée déliquescente de nos "élites". En effet, le problème majeur en amont réside bien dans le fait qu'il n'existe encore aucun projet économique décent pour un "département" grand comme au moins 10 départements métropolitains, aucune politique de structuration effective du territoire guyanais, que des incantations sur la protection de l'environnement dont la dimension coercitive vis-à-vis de nos concitoyens est avérée, pour ne pas dire somme toute logique dans un système néo-impérialiste...

 

Ceci ne peut générer que du chaos... En conséquence, les moyens comme les procédures d'intervention sont à l'évidence à repenser.

 

Il est toutefois important de mesurer que ce sont bien les citoyens français qui devraient donner le "la" sur ce dossier! Nous renvoyons le lecteur aux quelques lignes écrites sur notre projet guyanais (Partie 2), puisque là encore, l'IRC est présente par son sens de l'anticipation et la cohérence d'ensemble de son projet politique.

 

Le 28 juin 2012,

Le Conseil National de l'IRC

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 07:53

5.80% soit 2,14 millions de voix! Voilà les chiffres des bulletins blancs ou nuls sur une ligne politique convergente à la nôtre. L'abstention toujours non négligeable s'élève à 18.97% des inscrits, soit 7.5 millions de personnes concernées.

 

Il ne nous appartenait pas de choisir l'un ou l'autre des candidats en lice, chacun d'entre eux ayant choisi de bafouer le vote souverain du peuple français contre le TCE:

Hollande 51.62%

Sarkozy 48.38%, le battu du jour!

 

36.64 millions de votants

4.9 millions de non-inscrits (entre 10 à 13.9% du corps électoral 44.5 millions de Français autorisés à voter)

 

Sarkozy restait à nos yeux un usurpateur à partir du passage en force sur le TCE en 2008. Inutile donc de préciser ce que nous pensons de Hollande qui, d'ailleurs lui-même fidèle à ce qu'il est, a cru bon de nous gratifier d'un premier discours somme toute médiocre... Sa victoire nous apparaît bien étriquée, à un million de voix près... Le triomphe, comme en 2007, nous l'attribuons au vide!

 

Le 7 mai 2012,

S.Dezanneau, Président de l'IRC

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 14:04

« Avec deux mille ans d'exemples derrière nous, nous n'avons pas d'excuse, quand nous nous battons, si nous nous battons mal. »

Thomas Edward Laurence (1888-1935)

 

 

Avec 1,79% des voix, soit 644086 suffrages, Nicolas Dupont-Aignan échoue tout de même à peser sur le cours de cette élection présidentielle et reste en deça du score de Philippe de Villiers de 2007 (2,24%). Il est derrière le pourcentage de votes nuls, de fait très loin d'un 1 million de voix... 

 

On peut toutefois relever que les partis euro-critiques sont bien présents et renouvellent globalement le score de 2005 contre le TCE (54%), même si leur dispersion les condamne tout autant qu'à cette époque. Seul le FN tire véritablement son épingle du jeu, pour l'instant. Il reste que l'IRC avait largement prévenu que sans discussion préalable entre tous nos mouvements, notamment pour les plus petits partis, le résultat serait largement prévisible... (cf Tactique politique)

 

Concernant le second tour, l'IRC défend le respect strict du vote souverain des Français contre le TCE en 2005, ce qui, conséquence du passage en force sur le traité de Lisbonne orchestré évidemment par l'UMP et le PS, justifie amplement un vote nul! En tant que citoyens, nous sommes dans une situation d'insécurité totale de leur seul fait!

 

Concernant les élections législatives, en ce sens beaucoup plus importantes désormais, pour DLR un parti déjà largement endetté, il y a tout de même un risque réel de naufrage sur un plan financier puisque plus de 3 points manqueraient pour atteindre le seuil de remboursement des frais de campagne (impression): il faut alors viser plus de 5% par candidat!

 

Quant à l'attribution des subventions publiques chaque année sur 5 ans, un parti perçoit environ 45000 euros par parlementaire et 1,66 euro par suffrage obtenu si 50 personnes dépassent 1% des voix dans leur circonscription. Cet objectif de progression globale aux législatives peut donc être atteint, mais il serait de loin préférable que ce soit sur d'autres bases! Au moins 5 à 10% d'abstentionnistes pourraient d'ailleurs faire la différence aux prochaines élections sans parler de ceux qui se sont réfugiés sur le vote « utile », encore faut-il pouvoir aller les chercher... 

 

Par ailleurs le développement de nos mouvements est sans doute tout aussi prioritaire indépendamment des échéances électorales!

 

Le 24 avril 2012,

S.Dezanneau, Président de l'IRC

 

 

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 11:35


L'IRC défend pour la France la sortie de l'UE, de l'euro, de l'Otan.

 

a) Un système d'usure

L'IRC situe l'effondrement de l'esprit républicain chez nos élites à partir du début des années 70.

 

Pour la France 1700Md de dette publique, un hasard? Juste un instrument employé par certains cercles du pouvoir, le même système dévoyé d'étranglement progressif (néo-impérialiste) qu'on avait d'abord réservé aux Pays en Voie de Développement... De fait, la marge de manoeuvre est une notion stratégique qui devrait pourtant être au coeur des débats politiques, bien plus que des appels incessants aux sacrifices, surtout sans date butoir! Il suffit de se rappeler les positions de De Gaulle sur les questions monétaires (discours de 1965) ou même la position de principe du dogme chrétien catholique contre l'usure pour mesurer ce que nous avons perdu en 40 ans. La corruption de nos élites nationales apparaît au minimum morale.

 

Quant à l'impôt sur le revenu, aucun bon gestionnaire n'accepterait que son travail et sa capacité à générer une marge lui servent sur un emprunt à n'en rembourser que les intérêts, et à voir en plus le capital de sa dette augmenter régulièrement, comme on le constate pourtant pour notre dette publique. Les seuls intérêts de la dette publique sont prévus à 56Md en 2013, contre 45Md pour le montant de l'impôt sur le revenu... L'IRC considère qu'il s'agit là de l'expression d'une guerre (de caste ou d'hyperclasse) sourde et implacable contre la France et la République menée par nos propres élites (oligarchie financière). D'ailleurs, on ne peut fondamentalement pas préserver la République, tout en construisant une structure institutionnelle européenne au caractère supranational de plus en plus marqué, sauf en guise d'ersatz, de « République protocolaire »! Les institutions européennes sont en plus dans l'incapacité de présenter des comptes certifiés depuis plus de 15 ans, ce qu'en revanche aucun élu local ne pourrait se permettre sans être sanctionné...

 

 

b) Un système néo-impérialiste

Dans un cadre (néo-)impérialiste, les rapports de force existent de manière très exacerbée entre « le centre » et la « périphérie »:

-la France en tant qu'Etat-Nation mise progressivement sous tutelle par les institutions de l'Union européenne

-la France par rapport à la Grèce ou les pays en développement

-Paris la capitale par rapport au restant du territoire français

-la France métropolitaine par rapport à ses territoires ultra-marins

-les métropoles « régionales » dominant leur région, comme Toulouse par rapport à l'Ariège puisqu'il est précisé dans les statistiques que cette première produit avec son environnement immédiat 50% du PIB de la région Midi-Pyrénées.

-les centres de spéculation financière sur la dette publique française contre les intérêts de l'Etat français.

etc...

 

La financiarisation de l'économie comme le mode de fonctionnement de l'appareil d'Etat en découlent, les élites se focalisant sur les aires de plus grande prospérité à servir les intérêts d'une poignée d'acteurs. Ce système ne laisse alors évidemment plus la place pour une politique d'aménagement du territoire au sens fort et républicain du terme. 

 

Ceux qui nous reprocheraient l'emploi de ce terme de système néo-impérialiste pourront simplement constater que la France est toujours partie prenante des systèmes monétaires du Franc CFA, que le Trésor public français détient 50% des avoirs monétaires (réserves de change) de ses partenaires africains un demi-siècle après les indépendances... On peut considérer également la République comme en état de suspension, après le passage en force sur le traité de Lisbonne en 2008 au mépris du vote exprimé par les Français en 2005, visiblement parce que nos élites suivent un agenda institutionnel européen sur lequel les Français n'ont plus prise!

 

Le 9 avril 2012,

Le Conseil National de l'IRC

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 13:11

 

Or l'enfumage est d'abord une technique de guerre, avant d'être une technique de communication dont use et abuse ce gouvernement UMP. L'IRC a de fait dénoncé à plusieurs reprises le dévoiement d'une partie de l'appareil d'Etat, qu'on aborde des problèmatiques monétaires, financières ou sécuritaires, dévoiement qui conduit à nous sortir de la République. Sur les derniers évènements de Toulouse, nous renvoyons aussi le lecteur aux différents articles de notre rubrique Sécurité, dénonçant les manipulations du pouvoir en place qui se nourrit volontiers du chaos qu'il contribue largement à générer. Comme on a pu le constater avec les interventions intempestives sur ce dossier du ministre de l'Intérieur et même du Président de la République, les opérations auraient en fait dû être conduites par le seul magistrat. Lors de l'affaire de Tarnac qui s'était largement soldée par un fiasco, lors des émeutes de 2005 l'instrumentalisation théâtrale par le pouvoir politico-médiatique avait déjà été importante!

 

-Pourquoi n'avons-nous constaté aucune intervention ferme du gouvernement pour circonscrire l'influence perverse des médias, au risque de l'exacerbation des tensions?

-Pourquoi n'interdit-on pas tout contact entre un organe de presse et un terroriste présumé pendant une intervention à risque?

-Au lieu d'un enterrement, pourquoi n'envisage-t'on pas simplement une incinération pour les djihadistes avec dispersion des cendres, le tout sans témoin ni membre de la famille?

-Pourquoi le sort à réserver aux 70000 à 130000 fondamentalistes islamistes présents sur le territoire n'entraine aucun début de proposition crédible?

-Pourquoi un tel événement a généré l'examen de 200000 dossiers de militaires, dans le cadre de la piste néo-nazie comme l'a reconnu le ministre de la Défense?

-Pourquoi et sur la base de quels intérêts Sarkozy a-t'il organisé des manoeuvres militaires conjointes de nos forces armées avec les forces armées saoudiennes, alors que l'Arabie finance et soutient les talibans en Afghanistan?

-Pourquoi l'UMP a-t'elle favorisé la charia (en matière de finance) en France avec la seule préoccupation mercantiliste de faire venir des capitaux du Golfe?

-Pourquoi nos « élites » nous ont-elles dépossédé d'une partie des instruments de notre souveraineté sans laquelle nous ne pouvons nous défendre efficacement?

 

Tout le dossier en devient entaché de suspicion, alors que la lutte anti-terroriste supposerait plutôt une lutte dans la discrétion... d'ailleurs liée au fonctionnement républicain de nos institutions comme une véritable cohérence d'ensemble! On peut aussi dans cet esprit réclamer la mise en place d'une structure de contrôle de nos services de renseignement, structure présente chez tous nos alliés, au-delà de la délégation parlementaire au renseignement (DPR) comportant aujourd'hui 8 membres (UMP et PS).

 

Nous rappelons à nos concitoyens que ce gouvernement UMP vient de se faire tacler sèchement par l'invalidation par le Conseil constitutionnel de sa loi du 6 mars 2012 relative à la protection de l'identité, dans laquelle était prévue un « fichier des honnêtes gens » jusqu'à une puce introduite dans la carte nationale d'identité (CNI) pour faciliter le commerce électronique!

 

Nous leur donnons aussi une information capitale largement passée sous silence par nos grands médias et la classe politique dans son quasi-ensemble: la connivence de fait de nos « élites » avec les mafias! Nous avons suffisamment dénoncé le système de collusion d'intérêts dans le quel baignent celles-ci mais il manquait logiquement une pierre à l'édifice... Rendons au passage hommage au journaliste-écrivain Roberto Saviano qui mène au péril de sa vie un travail d'investigation sur ce sujet (cf « Le combat continue »).

 

-Pourquoi Sarkozy passe-t'il régilièrement ses vacances au Maroc, pays producteur de drogue (80% du cannabis en France), plate-forme du commerce de la drogue? Pour assurer nos ventes d'armes à ce pays?

-Pourquoi nos « élites ne disent-elles rien sur le fait que la France est devenu un carrefour du narcotrafic, que le système financier sert d'intermédiaire aux investissements massifs des mafias? Précisons que Pietro Grasso, le chef de l'antimafia en Italie, évalue les ressources des groupes mafieux à près de 500 milliards d'euros...

-Pourquoi nos « élites » républicaines n'admettent-elles pas qu'une croissance économique faible en France ne justifie pas tout? Pour ne pas reconnaître qu'elles ont fait le choix contre la France et les Français du développement de « l'économie souterraine » comme paravent à leur incurie et à leurs pillages? Pour ne pas reconnaître qu'elles préfèrent à la préservation de la République, comme le montre la construction institutionnelle européenne et ses dérives, l'afflux de liquidités sans contrôle donc d'argent sale?

 

Ainsi dans un pays comme la France, corrompre plus de 900 parlementaires ne semble pas une mission impossible à mener à bien loin de là,  surtout quand leur corruption au minimum morale apparait patente, puisque ce sont les Français qui par leurs impôts se retrouvent en première ligne pour leur assurer un train de vie indécent au regard des résultats obtenus...

 

Il s'agit de hausser impérativement le degré d'exigence que nous avons par rapport à nous-mêmes et à nos représentant élus pour avoir une chance de nous en sortir!

 

 

Le 4 avril 2012,

Le Conseil national de l'IRC

 

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 14:55

 

La France a enregistré un déficit commercial de 69,6Md d'euros en 2011, sans amélioration bien au contraire par rapport à très au déficit de 2010 (51,4 milliards) et même bien au-delà du précédent "record" de 2008 de 56,2 milliards.

 

-des importations en hausse de 11%, à 498Md.

-des exportations en hausse de 8,6 %, à 429Md

On reste à un volume d'échanges commerciaux autour de 50% du PIB soit dit en passant, ce qui en conséquence ne justifie en rien l'ouverture débridée des frontières à tous les vents mauvais...

 

La part du marché mondial capté par la France s'est ainsi fortement dégradée depuis 1990, passant de 6,2% à 3,6%. Cette dégradation est directement liée à la politique du « Franc fort », en fait un alignement sur la politique monétaire allemande déjà à cette époque, puis à l'adoption de l'euro en 2002 qui a accéléré l'effondrement de notre balance commerciale, l'essentiel du commerce étant intra-zone européenne. Ceci en faisant abstraction de mesures mal pensées pour nos entreprises à l'export comme les 35 heures...

 

 

Quant à la facture énergétique, elle s'élève à 62Md, un montant à rapprocher de celui du déficit commercial... 

 L'IRC vous a prévenus que dans ce domaine, nous enregistrerions une perte sèche d'au moins 400Md sur 10 ans si une stratégie n'était pas mise en oeuvre pour sortir la France de nos dépendances aux importations de pétrole (et gaz, uranium)... A ce jour, sur la base de ces données factuelles et comme anticipé à la date de publication de notre texte de référence, ce gouvernement UMP n'a absolument pris aucune mesure d'envergure de nature à sortir les Français du bourbier... 

 

(cf Partie 2 « Indépendance énergétique »)

 

 

le 12 février 2012,

le Conseil National de l'IRC

 

 

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:26

 

 

La création d'une structure politique propre "Initiative Républicaine de Coalisés" (IRC) s'imposait comme un passage obligé après un engagement politique déjà notable pour certains d'entre nous. Notre objectif a toujours été de défendre la souveraineté de la France ainsi que ses intérêts vitaux. Or, malgré notre approche transpartisane, il nous apparaît aujourd'hui évident que seules l'IRC et l'UPR ont une vision véritablement très proche sur la nécessité absolue pour la France à rompre ses liens avec l'Union européenne, l'euro et l'Otan.

 

En conséquence, l'IRC a décidé de soutenir la candidature de François Asselineau à l'élection présidentielle.

 

Dans un premier temps, nous oeuvrerons donc à ce qu'il obtienne les 500 signatures des maires et autres élus locaux. Il s'agit certes d'une véritable course à handicaps, mais notre détermination vaut amplement celle de nos adversaires alors...

 

Bien sûr, il appartiendrait à chacun d'évaluer les différences parfois notables en termes d'approche sur un plan culturel, de positionnement et de projets entre les programmes respectifs de l'UPR et l'IRC, puis de soutenir alors (éventuellement) l'une ou l'autre de nos formations politiques.

 

Nous comptons toujours sur vous, ici et maintenant!

 

 

le 31 janvier 2012,

Le Conseil National de l'IRC

 

 

-Site de l'UPR www.u-p-r.fr/

 

 

 

 

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 20:14

 

Nous avons déjà précisé le fond de notre pensée sur la multiplicité de candidatures dans le camp nationaliste et souverainiste (rubrique Tactique politique), l'échec étant clairement assuré en fin de compte si ces formations politiques ne prennent pas la peine de négocier entre elles. Que P-M Couteaux veuille créer un autre parti souverainiste que le RIF pour soutenir le FN et sa candidate ne change rien à la donne: avant tout il s'est d'abord rallié à la candidature de Marine Le Pen. Notre démarche est sensiblement différente puisqu'elle suppose au préalable une ouverture d'esprit des dirigeants des différentes formations politiques, pas que les dirigeants de nos partis agissent comme Jospin avec sa « majorité plurielle », en somme il s'agit dans ce cas de jouer au préalable un coup faible pour un coup vraiment fort derrière...

 

Concernant spécifiquement la mouvance indépendantiste ou souverainiste (selon l'article 2 de notre constitution), j'élabore ici une critique constructive du discours de candidature de François Asselineau. Honnêtement, je serais d'ailleurs plutôt en peine de le faire avec celui de ses concurrents, ne parlons même pas de nos adversaires pro-UE... J'y adjoins quelques remarques sur ses documents de démarchage auprès des maires.

 

 

Sur la forme, j'ai regretté d'emblée qu'il l'ait effectué suivant un format de conférence, didactique certes mais qui ne lui permet pas à mon sens de s'adresser pleinement à ses interlocuteurs, ceux de la salle mais surtout aux Français. L'homme de dossiers semble avoir beaucoup de mal à laisser la place au politicien combatif qu'il prétend être, ce qui amoindrit sa présence physique alors que Sarkozy, il faut aussi aller le chercher dans cette dimension-là, lui laisse peu de place pour des techniques oratoires plus efficaces comme quelques traits d'humour là où Sarkozy ne peut pourtant guère encaisser les coups dans cette forme d'expression. 

 

D'ailleurs, élément déterminant et primordial à mes yeux, il ne s'est pas mis « en disponibilité » pour cette campagne électorale, donc reste de fait sous tutelle de son ministre F.Barouin (UMP)François Asselineau élude aussi largement la responsabilité écrasante des hauts-fonctionnaires, ce qu'il est lui-même, leur intrusion dans la sphère politique comme sur les piètres résultats obtenus sur la durée, comme sur leur silence inassimilable au devoir de réserve en ces circonstances exceptionnelles... Je le dis sincérement et sans aménité, je m'attendais à mieux, notamment pour ce qui touche aux questions géostratégiques auxquelles se rattache la question centrale de la souveraineté monétaire. 

 

Je reste plus que dubitatif quant à la mention sur le site de l'UPR du parcours scolaire de François Asselineau, de ses 85 voyages à l'étranger qui traduisent un niveau de vie largement au-dessus de la moyenne (respect profond pour l'école de la République et ouverture d'esprit peuvent être mis en avant autrement...). Pour revenir à son discours de candidature, si ses prises de position ont pu lui coûter en terme de « carriérisme pur », que dire des Français qui paient les pots cassés des arbitrages rendus par nos « élites » sans avoir les moyens d'y faire face!?! Comme leur courage au quotidien vaut largement le sien, il manque presque de décence à trop insister sur ce point, a fortiori quand il évoque une carrière jusqu'alors sans qu'il ait été nommé ministre alors qu'il se présente devant les Français pour un poste encore plus important!

 

Quant à son courrier programmatique adressé aux maires, le tout manque de neutralité voire de modestie, est perclu de remarques inadaptées ("concourir à la présidentielle"?), laudatives par rapport à la qualité du projet donc intempestives. En outre, la conclusion de la déclaration sur l'honneur du maire à soutenir la candidature de François Asselineau met ainsi l'accent sur son libre arbitre tout en étant contradictoire avec la forme contractuelle, juridique donc contraignante évoquée par les "considérant que": il y a donc confusion entre les deux documents. La dernière vidéo adressée aux maires m'apparaît bien meilleure, plus concise et percutante, sauf sur le final un peu trop long.

 

 

Sur le fond, le discours d'ensemble s'avère cohérent mais à mon sens manque aussi de tranchant. Comme si son radicalisme contre l'UE et l'euro s'étiolait dans bien d'autres domaines. Certes, lui et l'UPR visent le consensus le plus large mais cela donne surtout l'impression que François Asselineau voudrait mener campagne sans affronter véritablement ses adversaires par tous les moyens, alors que sa propre trajectoire dans cette campagne relève plus d'une course à handicaps que d'une approche tactique à un stade ultime d'expérience telle que chez un stratège d'exception... L'UPR ne dispose pas de tant de moyens que cela, François Asselineau ne dispose pas d'une couverture médiatique (complaisante) ou d'un réseau d'élus locaux etc... Ainsi, il passe à côté de nombre d'angles d'attaque faute de savoir (vouloir) occuper l'espace, son projet restant cantonné au départ à l'application de l'article 50 pour sortir de l'UE et l'euro (juste une procédure!), la sortie de l'Otan auxquelles sont adjointes des mesures inspirées par le programme du CNR. Il est en quasi-roue libre pour tout le reste alors qu'un programme plus vaste illustre et renforce à l'évidence le projet de sortie de l'UE et de l'euro. L'IRC en ce sens essaie de ne faire l'impasse sur aucun dossier lourd!

 

Ainsi, sur sa proposition portant sur trois référendums:

-le secteur énergétique est stratégique, avec des évolutions technologiques et des arbitrages délicats qui supposent une gestion fine et une présence forte de l'Etat. Un référendum est déjà pour cette seule raison inadapté.

-même si le débat est indispensable sur l'immigration, le recours au référendum laisse supposer un flottement. Rappelons que l'INSEE a délibérément sous-évalué certains chiffres sensibles à plusieurs reprises (1999 et 2004)! Il met par ailleurs en avant un modèle, celui de la Réunion, qui n'est pas forcément transposable en France métropolitaine, pas forcément adapté si le contexte international devenait plus tendu. Ce peut être une source d'inspiration mais il n'apporte pas de garantie de paix civile sur le long terme en tant que tel, il suffit de considérer l'histoire récente du Liban, de la Yougoslavie ou en France de l'île de St Martin! François Asselineau me semble pris en défaut sur ce point car le consensus (sa tactique électorale) exprimé par nombre de sondages est beaucoup plus proche d'une ligne dure telle que défendue par l'IRC.

-Ses positions sont ouvertes sur la question de la monétisation (monétarisation) de la dette publique mais justement, là encore aucune expectative n'est admissible: il faut trancher! Ainsi, Royal et Bayrou ont échoué face à Sarkozy sur leur esprit de dialogue qui s'apparentait trop à de l'indécision. En revanche, l'IRC l'a fait clairement sur cette question en élargissant le cadre du traitement de ce problème à la francophonie.

 

Sur la réforme constitutionnelle, notamment concernant toute décision touchant à la souveraineté du pays, on resterait avec le programme de l'UPR à un vote à une majorité des inscrits là où pour protéger la paix civile à l'évidence elle devrait être plus large (80% des votants) comme précisé dans notre texte sur Maastricht. Tout le débat politique est pourtant aujourd'hui biaisé depuis le vote du traité de Maastricht à cause de ce premier critère de décision sans que l'UPR en ait tiré de conclusion à la hauteur. Quant au rétablissement du crime de « forfaiture et haute-trahison », il est légitime mais la définition de ce dernier est curieusement flottante, ce qui est grave et laisse la porte ouverte à nombre d'excès. De même il n'aborde pas la question du rétablissement de la peine capitale, la sanction la plus lourde, alors que son abolition est l'élément initiateur de nombre de dérives chez nos « élites ».

 

Sur le statut de l'élu, la règle d'un seul renouvellement ne me semble pas correspondre à ce qui fonde notre civilisation, les libertés individuelles y compris dans la trajectoire (possiblement) ascendante ou évolutive de chaque individu. Je l'exclue donc telle quelle par principe, tout un chacun devant pouvoir défendre son projet, ses idées le cas échéant comme il l'entend. On sent dans le programme de l'UPR une empreinte très marquée à gauche sur ce point, comme sur d'autres...   

 

Sur la lutte anti-terroriste ou autres questions de sécurité, alors que la sécurité des Français demeure le premier principe qui justifie l'existence de l'Etat, il est avec l'UPR globalement en deça des positions de l'IRC. Ses arbitrages sonnent plutôt de gauche (chevènementiste), mais surtout cette forme de raisonnement sur cette question n'en est pas une: des chiffres statistiques ne suffisent pas à décrire un problème, a fortiori dans un domaine où même les épiphénomènes doivent être pris en considération. L'élément dynamique national et international (développement du fondamentalisme islamiste) est par ailleurs occulté. Surtout, si on applique cette méthode d'analyse aux chiffres du commerce international, l'Afrique n'existe pas ou peu, ou en tenant compte du nombre d'adhérents ou mieux d'élus de la République l'UPR et l'IRC n'existent pas... Il est à relever que notre parti l'IRC est sur une ligne plus dure, plus interventionniste hors de nos frontières le cas échéant sans être néoconservateur...

 

Sur l'Iran, l'intervention est trop courte, d'ailleurs comparable à celle de la famille Le Pen ou du FN, car non-interventionniste par principe. Or, dans une période de post-guerre froide, selon nous (IRC) la prolifération d'armements nucléaires doit impérativement être combattue, même si la France a les moyens de mener une politique propre qui ne soit pas néo-conservatrice car elle dispose d'une expertise dans ce domaine, son arbitrage peut donc être souverain concernant une intervention militaire.

 

Sur la Francophonie, le volet programmatique est là encore bien trop hésitant, même s'il est normal d'entendre nos interlocuteurs africains sur le système du franc CFA, quelques mesures prônées par l'IRC peuvent être rapidement mises en oeuvre car elles répondent aux critiques principales portant sur ce système. Il est vrai qu'il est difficile peut-être pour l'UPR de remettre en cause un système bâti là aussi par De Gaulle, mais à l'IRC nous sommes simplement républicains souverainistes. Je ne perçois pas l'intérêt de l'implantation isolée d'un parlement francophone à la place du siège de l'Unesco à Paris (encore là!) là où les implantations pourraient être par essence multiples! La RDC premier pays francophone au monde, le Québec doivent d'emblée disposer d'un centre francophone de taille internationale. Je rappelle que l'IRC en a fait son premier axe stratégique de défense de nos intérêts vitaux en créant son propre système global de monétisation de notre dette publique sur projets francophones, le travers majeur d'une création monétaire massive sans contre-partie effectivement produite étant ainsi contourné! Sur un plan géostratégique, les sous-jacents se comptent en fait par dizaines...

 

Quant aux territoires ultra-marins, l'ambition s'avère par trop mesurée, en inadéquation avec ce que pourrait être une véritable politique maritime (cf réforme de l'appareil d'Etat, projet guyanais). Tout projet possède ici une dimension territoriale en butte directe au cadre institutionnel européen.

 

Nous sommes probablement plus circonspects quant à l'héritage quasi-systématiquement mis en avant du CNR, puisque nous souhaitons que l'Etat central se focalise d'abord sur ses missions régaliennes, et laisse le reste du champ des interventions aux collectivités locales (aux départements, la politique sanitaire etc...). En ce sens, cette vision de l'UPR nous semble inachevée, assez classique (l'interventionnisme de l'Etat) ou trop statique dans ses positionnements, nous inscrirait dans une dynamique de campagne défensive. Beaucoup d'éléments mis en avant pas François Asselineau risquent ainsi de ne pas lui offrir de marge suffisante face à ses adversaires, privilégiant le poids de l'histoire dans ses analyses, un programme bis du CNR, une référence qui en vaut d'autres. Mais au final, le tout manque de dynamique propre créatrice, de souplesse (« force ordinaire", "force extraordinaire » et leurs permutations- Sun Tsu), ce que j'avais déjà souligné à un de ses bras droits. Par exemple, si le rôle des départements doit être renforcé dans une optique républicaine, pourquoi alors ne pas lui adjoindre une réforme (radicale) de l'appareil d'Etat telle que la défend l'IRC? Face à l'oligarchie qui dirige la France, par respect pour les Français, il ne faut rien laisser dans l'ombre!

 

L'élection dans ce type de contexte ne peut se jouer que sur du très lourd, du saillant, cet état d'esprit ayant conduit à la création de l'IRC: il ne suffit pas d'être sur un positionnement juste, il faut être armé à écraser l'adversaire, à le surclasser par des propositions qui ne lui laissent aucune échappatoire, le caractère anxiogène des mesures les plus fortes étant largement sous-évalué par l'UPR. Proposer de sortir de l'UE et de l'euro cette vision-là ne suffit pas en elle-même, cela n'est pas une stratégie globale! Car même si on perçoit bien la dimension humaniste voire pacifiste qui est celle de François Asselineau (et des membres de l'UPR), le fait est que l'UE devait être pour la France un relais d'expression de puissance y compris aux yeux de nos compatriotes, ce qu'elle n'est évidemment pas... Mais sur un plan géostratégique, on ne perçoit guère ce que serait une alternative selon l'UPR, contrairement à l'IRC beaucoup plus explicite sur ses orientations! 

 

Sans doute François Asselineau s'est-il positionné très tard en tant que candidat à la présidentielle (pourquoi pas dès 2007?), le calendrier étant plutôt juste pour faire émerger une candidature alternative (comme souligné dès septembre par l'IRC).En cela l'approche de l'IRC, purement (géo)stratégique dans toutes ses dimensions, pourrait être un apport très utile en soutien à sa candidature.

 

 

Pour conclure, disons qu'il s'agit là tout de même d'un discours de haute tenue dans un contexte d'offre politique se situant à un niveau lamentable, que François Asselineau tacle plutôt sèchement par son discours et sa démarche l'ensemble des politiciens qui se sont déclarés candidats. Cependant disons aussi que pour nous autres à l'IRC qui sommes aussi clairement en faveur de la sortie de l'UE et de l'euro, sans rien devoir à l'UPR ce qui leur semble peut-être difficile à admettre (la Convention de Vienne est à nos yeux autrement plus légitime que l'article 50, à tout le moins un combinaison de coups serait meilleure, sans parler du vote des Français de 2005 qui rendait le texte du TCE forclos...), qu'il en manque tout de même beaucoup pour en faire un candidat implacable pour ses adversaires! Notre interrogation se situe d'abord là...

 

Dans la continuité, François Asselineau semble se réfugier derrière la constitution pour ne pas parler de politique gouvernementale, celle-ci étant liée directement aux législatives, ce qui le conduit évidemment à éluder la question du débat interne à notre mouvance, débat qui aurait dû avoir lieu ces dernières années et que seule l'IRC continue à réclamer pour l'ensemble de ses composantes (comme à éluder des pans entiers de programme). Car isolés, sans vision multipolaire à l'échelle du paysage politique français cette fois-ci, nous ne vaincrons pas (plus) en 2012! Or, pouvons-nous nous permettre de perdre? Ce devrait pourtant être la question centrale... (cf rubrique Tactique)

 

De fait, il est fondamentalement hors de question pour nous de nous « carboniser » en pure perte. Nous avons tout de même l'expérience des dernières présidentielles, de l'échec de Chevènement puis de Villiers (plus de 80 déplacements sur le terrain) comme de Dupont-Aignan, de cette somme considérable d'énergie militante et de ressources dilapidée. Toutefois, comme le FN ne semble guère se préoccuper d'ouverture vers les souverainistes sauf envers des ralliés sans marge de manoeuvre, sauf à piller leur programme économique, dans la seule mesure où François Asselineau et l'UPR démontrent qu'ils sont eux en revanche capables de discuter avec d'autres mouvements sous une forme plus ouverte et collégiale, à commencer par l'IRC, nous pourrions en retour nous engager à soutenir cette candidature de François Asselineau.

 

Le 21 décembre 2011,

Samuel Dezanneau, Président de l'IRC

 

(texte remanié en janvier 2012 pour plus de précision)

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 17:26

 

 

La crise de 2008 a souligné de manière critique que le rôle du citoyen se résume souvent à celui d'un contribuable qui doit au final assumer les errements de sa classe politique, celle-ci contribuant aussi dans ce domaine à faire vaciller notre système républicain. Rappelons qu'en amont l'IRC met en avant un système de monétisation de notre dette publique sur projets francophones, la création d'actifs tangibles palliant de fait le principal travers de ce système quand on l'applique de manière classique. (cf Partie 1) Pour voir notre dette publique tendre lentement vers zéro, ceci requiert une tension indispensable, qui se prolongerait cependant sur bien moins de 10 ans avec le système proposé par l'IRC!

 

Selon Maurice Allais, jusqu'alors, certains acteurs privés souhaitaient souvent détenir de la dette publique pour des raisons de liquidité et de sécurité, jusqu'à faire pression sur l'Etat dans un deuxième temps. Mais de fait « Toute création monétaire doit relever de l'État et de l'État seul. Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n'hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. »( 93% de la masse monétaire M3 en circulation dans la zone euro). Le gain généré par la création de monnaie devrait donc être attribué aux recettes publiques. Cette démarche suppose au niveau national, une reprise du droit de création monétaire par la Banque de France (donc sans intérêts le cas échéant), avec le retour au Franc....

 

Par ailleurs, concernant cette même dette publique et la question adjacente de l'équilibre budgétaire et du maintien de notre « triple A », il est ahurissant que François Fillon, 1er Ministre, en vienne à considérer que les agences de notation ne feraient pas le distinguo entre l'Etat central et les collectivités locales alors que l'essentiel des actifs non financiers est détenu par ces dernières : leur patrimoine net est positif d'environ 1000 milliards d'euros, leur dette nette autour de 100 milliards d'euros. Même s'il n’est pas forcément pertinent de comparer la dette publique, financière, avec des actifs non financiers, il y a là largement de quoi ramener à de justes proportions les propos d'un individu qui certes n'en est plus à une ineptie près mais qui surtout n'aurait jamais dû quitter la haute fonction publique pour investir la sphère politique...

 

Inversement fin 2009, l'état central ne détenait que peu d'actifs non financiers(moins de 180Md d'euros) alors que ses dettes (1700Md d'euros) excèdent largement ses actifs financiers (375Md d'euros), le laissant dans une situation largement négative, d'environ 1200 Md d'euros!

 

De plus, comme les rapports de la Cour des Comptes le précisent, l'Etat central a bel et bien provoqué ces dernières décennies l'essentiel de l'accroissement de la dette publique (à 80%!), d'où le positionnement initial et réaliste de l'IRC sur la réforme territoriale (cf Partie1-3) privilégiant le transfert massif des compétences non-régaliennes notamment aux départements, au plus proche des citoyens français.De fait, l'Etat central doit redevenir un Etat stratège, pas une structure où l'on privilégie une culture de rente dans notre pays et où l'on ne voit rien venir, surtout pas les mauvais coups...

 

Les positions de l'IRC sont limpides sur ce sujet. De fait nous sommes à l'aune de cette élection présidentielle face à de véritables enjeux de civilisation! L'un d'entre eux concerne évidemment notre capacité à investir car le retour sur investissement public est souvent mal assuré voire non mesurable (sauf développement auto-centré surtout sur le secteur énergétique!).

 

 

1-Rappel sur la réforme territoriale

Par principe, l' IRC envisage la restructuration de l'Etat central, donc de supprimer les Ministères ou Secrétariats d’Etat qui ne servent pas aujourd’hui d’outils d’expression de puissance!

 

Cette approche structurelle permettrait une prise en compte plus importante de la dimension «offensive» de la pratique politique (anticipation, mise en œuvre de projets).

 

Seraient conservés les Ministères d'Etat suivants :

Intérieur, Défense, Justice, Economie et Finances, Politique Maritime (à créer!), Affaires étrangères, Education Nationale.

 

L' IRC propose ainsi de réformer le système en profondeur, de clarifier définitivement la répartition des compétences entre les collectivités locales et l’Etat car on ne peut préserver la République dans la situation actuelle trop illisible...

 

 

2-Rappel sur notre approche budgétaire(cf Partie 1-3 les Réformes)

 

Pour l' IRC, l'objectif prioritaire consisterait à équilibrer très rapidement (de fait bien avant 2012, à l'origine...) les finances publiques de niveau N1 (national 1), voire de dégager un excédent budgétaire afin de pouvoir investir et atteindre certains objectifs stratégiques, après transfert des compétences non régaliennesCar en 2014, dans le système actuel la dette publique de la France serait de 95,5 % du PIB, toujours selon les calculs du FMI. Or au-delà de 90%, à défaut de mesures structurelles, un Etat rentre dans le rouge pour longtemps...

 

Ensuite, on viserait l'assainissement des finances locales, la stabilité des déficits publics puis leur décrue franche sur 5-10 ans au niveau N2 (Départements/Bassins versants) et N3 (Cantons, Communes), dans la continuité de notre approche globale sur la résorption de la dette publique. A l'heure actuelle, on compte environ 55Md de transfert d'aides aux collectivités locales comme le reversement de la TVA liée aux investissements, mais ces dotations augmentent moins que l'inflation et ne sont pas en péréquation totale avec les transferts de compétence opérés par l'Etat central.

 

 

3-Le binôme Etat central-départements

Dans l'intérêt des contribuables, on considérerait donc le bilan financier des cinq à dix départements les mieux gérés, analyserait leurs spécificités afin de bâtir un standart pour que tous les autres Conseils généraux s'alignent. On interdirait strictement l'usage de produits financiers (partenariats public-privé incontrôlés, emprunts structurés...) portant préjudice à ces collectivités sur le moyen-long terme. Celui de Corrèze géré par Hollande ne serait pas dans cette liste évidemment!

 

a) les banques et la vente d'actifs toxiques

La responsabilité de nos élites nationales jusqu'à l'Inspection des Finances s'avère majeure quant aux pratiques des grandes banques du "cartel" qui financent les collectivités locales depuis une dizaine d'années. Sur 32,125 milliards d’euros de prêts structurés détenus par les collectivités locales françaises , ainsi que les hôpitaux et les organismes de logement social (5500!), les emprunts à risque sont de 18,828 milliards d’euros, dont 15,787 milliards d'emprunts très risqués, pour un encours sain ne dépassant pas 41,4%. Concernant Dexia, 1595 communes de moins de 10 000 habitants ont fait l’objet d’un démarchage intensif, souscrit 2,18 milliards d’euros d’emprunts structurés, dont 1,44 milliards d’euros à risque. Les services de l’Etat avait été avisés dès 2004 par Michel Klopfer sur la dangerosité potentielle des emprunts structurés, de même qu'en 2007...

 

b) une quarantaine de départements en difficulté

De même avec l'extension de cette crise, il y aurait en France une quarantaine de départements proches du défaut de paiement en 2011, par un effet ciseau dévastateur car les recettes sont en chute libre tandis que les dépenses sociales explosent. L'Etat central ne verse d'ailleurs pas toutes les compensations (Apa...) ou fonds de péréquation auxquelles les collectivités locales ont droit. Une situation si dégradée que certains réclament la création de chambres locales des comptes qui devraient avoir un avis contraignant à la différence la Cour des Comptes.

 

Globalement, une nouvelle hausse des impôts locaux semble donc inéluctable. D'ailleurs les bases des impôts hors augmentation des taux progressent, alors que la réforme territoriale applicable à partir de 2014 (en théorie) ne laisse plus de levier fiscal sauf sur le foncier bâti. D'autres éléments entrent en ligne de compte comme les évolutions démographiques, croissance économique et leur effet sur le « potentiel fiscal » (terme dont usent certains responsables politiques).

 

c) les mesures radicales prônées par l'IRC

-supression et interdiction des échéances au-delà de 15 ans pour le remboursement des emprunts y compris pour la dette publique de l'Etat! L'endettement sur 50 ans (certaines OAT) est à l'évidence un véritable crime contre la nation puisqu'il est l'expression d'un endettement perpétuel!

-interdiction de l'usure, donc des taux d'intérêt prohibitifs, que ce soit sur les crédits à la consommation ou pour les emprunts contractés par les collectivités locales. Ainsi, entre 50 et 100 collectivités rencontreront de véritables difficultés pour s’en sortir car le taux d’encours concerné par les produits toxiques peut s’élever jusqu’à 90%.

-la dénonciation des contrats qui ne respecteraient pas ces règles. 6% de la dette locale est constituée d’emprunts toxiques hors Charte Gissler. Cela représente 8 milliards d’euros de produits toxiques et la soulte pour en sortir s’élève à 10 milliards d’euros. Finance Active prévient que les problèmes ne font que commencer, puisque seulement 50% des emprunts indexés sur l’euro/franc suisse sont sortis de leur période bonifiée.

-la monétisation pure et simple du montant à risque des emprunts litigieux.

-un contrat de droit public devient un impératif absolu, au vu de l'absence de contrôle de légalité sur des emprunts structurés qui de fait ne sont pas transmis à la préfecture. On reviendrait alors à un système administré ou monopolistique.

 

Ces mesures seraient à appliquer en plus de celles définies dans le cadre global de la résorption de la dette publique française, de la prise de contrôle des banques par l'Etat (cf Parties 1-2-3). Il s'agit de basculer d'un système vers un autre!

 

 

4- Rappel sur la souveraineté monétaire

En reprise à notre introduction, le retour à notre souveraineté monétaire confèrera à notre pays une marge de manoeuvre bien au-delà de quelques facilités techniques et dynamiques (comme une dévaluation compétitive), elle est un instrument qui contribuera à définir notre civilisation au 21ème siècle. En son absence, la trahison des « élites » est patente, leur modèle néo-impérialiste hallucinant de violence pour le plus grand nombre de nos compatriotes. Ainsi, la notion de marge de manoeuvre devrait être au coeur du débât politique républicain. Evidemment, elle fait partie intégrante de notre approche géo(stratégique) à l'IRC car nécessité fait souvent loi!

 

Florilège non exhaustif...

-la souveraineté monétaire permet d'un simple jeu d'écriture le paiement intégral des millions d'heures supplémentaires accumulées sous forme de dette par l'Etat, 534 millions d'euros à débourser d'ici 10 ans, soit pour le seul secteur hospitalier l'équivalent de 4800 postes de médecins et 5800 postes d'infirmiers.

-elle peut permettre le basculement rapide d'un modèle économique à un autre, que ce soit par exemple concernant le système obsolète de licence des taxis parisiens ou le modèle d'élevage porcin productiviste en Bretagne.

-Par ailleurs, hors le facteur d'accroissement démographique depuis 1980, au moins 500000 fonctionnaires seraient en trop... En France, nos gouvernants ont en fait agi ces dernières années comme si nous avions conservé notre souveraineté monétaire et une certaine souplesse inhérente d'action!

-On a vu ce que signifiait le jeu pervers des intérêts cumulésmis progressivement en place après 1973, jusqu'à l'indépendance de la BCE privant l'Etat central de ressorts essentiels (cf Partie 1). La charge des intérêts de la dette publique était en 2008 de 850 euros par habitant et 1 950 euros par actif, tandis qu'au taux de prélèvement de 1999, la dette publique aurait été inférieure de 20 points de PIB, et la charge de la dette plus faible (11% du budget de l'Etat contre moins de 3% en 1978 soit 56Md en 2013)... On a pu mesurer également ses effets néfastes pour les collectivités locales. On comprend alors aisément la nécessité à sortir du système actuel!

 

 

Avec le retour effectif à notre souveraineté monétaire, si les effets cumulés de mise à bas de n'importe quel système aberrant sont alors assumés par la collectivité, les réformes structurelles et indispensables peuvent par la même être engagées au mieux! Le projet politique de l'IRC témoigne clairement de cette résolution à relier entre eux tous les dossiers, hors système de pensée trop dogmatique.

 

 

Le 14 janvier 2012,

Le Conseil National de l'IRC

 

 

 

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